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Learn about employment contracts and agreements in Japon

Updated on April 27, 2025

Navigating employment law is crucial when hiring in Japan. A well-drafted employment agreement, known as a koyo keiyaku (雇用契約), forms the foundation of the working relationship between an employer and an employee. These agreements must comply with the Labor Standards Act and other relevant regulations, ensuring clarity on terms and conditions such as wages, working hours, and termination procedures. Understanding the nuances of Japanese employment contracts is essential for ensuring compliance and fostering a stable work environment for both local and international employees.

Japanese employment law provides a framework that balances employer needs with employee protections. While there is flexibility in structuring certain aspects of the employment relationship, specific mandatory terms must always be included in the written agreement or a separate document provided to the employee. Adhering to these requirements is not just a legal obligation but also a best practice that helps prevent disputes and ensures smooth operations when employing staff in Japan.

Types of Employment Agreements

In Japan, the primary distinction between employment agreements lies in the duration of the contract. The two main types are indefinite-term contracts and fixed-term contracts.

  • Indefinite-Term Contracts (Seishain - 正社員): These are the most common type of employment for regular employees. They do not have a specified end date and continue until terminated by either party according to legal procedures or mutual agreement. Employees on indefinite contracts generally have stronger legal protections regarding dismissal.
  • Fixed-Term Contracts (Yuki Koyo Keiyaku - 有期雇用契約): These contracts have a predetermined end date. They are often used for specific projects, temporary roles, or for part-time employees. The maximum duration for a fixed-term contract is generally three years, though there are exceptions for certain highly skilled professionals or employees aged 60 or older, where the maximum can be five years. Under the "Rule of 5 Years" (also known as the "Mujaki Rule"), if a fixed-term employee's contract is renewed repeatedly for a total period exceeding five years, the employee has the right to request conversion to an indefinite-term contract, which the employer must accept unless there are justifiable reasons to refuse.
Type de contrat Durée Cas d'utilisation typiques Caractéristique clé
Indéfinis Pas de date de fin Postes réguliers, permanents Protections renforcées, pas de renouvellement
À durée déterminée Date de fin spécifiée Projets, rôles temporaires, temps partiel Max 3 ans (généralement), possibilité de renouvellement

Clauses essentielles requises dans les contrats de travail

La loi japonaise oblige les employeurs à fournir aux employés un document écrit spécifiant certains termes et conditions clés de l'emploi. Bien qu’un contrat écrit complet soit courant, au minimum, une "Lettre de Conditions de l’Emploi" (労働条件通知書 - Rodo Joken Tsūchisho) doit être fournie. Les termes suivants sont obligatoires et doivent être clairement indiqués :

  • Période du contrat (si à durée déterminée)
  • Lieu de travail
  • Fonctions
  • Heures de début et de fin de travail, périodes de repos, congés et absences
  • Règles concernant les shifts (si applicable)
  • Détermination, calcul et modalités de paiement du salaire ; période de paie ; dates de paiement
  • Règles concernant la démission et le licenciement (y compris motifs de licenciement)
  • Règles concernant la retraite (si applicable)
  • Règles concernant le licenciement temporaire (si applicable)

En plus de ces éléments obligatoires, il est fortement recommandé d’inclure d’autres clauses importantes telles que :

  • Détails sur la période d’essai
  • Détails sur les bonus et indemnités
  • Détails sur la sécurité sociale et l’assurance sociale
  • Obligations de confidentialité
  • Droits de propriété intellectuelle
  • Clauses de non-concurrence (si applicable et enforceables)
  • Formation et éducation
  • Procédures disciplinaires

Période d’essai

Les périodes d’essai (shoyo kikan - 試用期間) sont une pratique courante au Japon pour évaluer l’adéquation d’un nouvel employé au poste. Bien qu’elles ne soient pas légalement obligatoires, elles sont presque toujours incluses dans les contrats de travail.

  • Durée typique : La période d’essai la plus courante est de trois mois. Cependant, des périodes allant jusqu’à six mois sont également fréquemment utilisées et généralement considérées comme raisonnables. Des périodes plus longues peuvent être autorisées selon la nature du poste, mais des périodes d’essai excessivement longues (par exemple, un an ou plus) peuvent être jugées invalides par les tribunaux.
  • Résiliation pendant la période d’essai : La résiliation durant la période d’essai est généralement plus simple que la résiliation d’un contrat indéfini après la période d’essai. Cependant, elle n’est pas automatique ni sans motif. L’employeur doit toujours démontrer une raison valable pour le licenciement, comme une mauvaise performance ou une faute, et donner un préavis d’au moins 30 jours ou payer une indemnité en lieu et place si l’employé a été embauché depuis plus de 14 jours. Si l’emploi est de 14 jours ou moins, aucun préavis n’est requis.
  • Prolongation : La période d’essai peut parfois être prolongée si l’évaluation initiale est inconclusive, à condition que cette possibilité soit stipulée dans le contrat ou dans les règles de l’entreprise et que la prolongation soit d’une durée raisonnable.

Clauses de confidentialité et de non-concurrence

Les clauses de confidentialité et de non-concurrence sont importantes pour protéger les intérêts commerciaux d’une entreprise.

  • Confidentialité : Les clauses exigeant que les employés maintiennent la confidentialité des informations de l’entreprise pendant et après l’emploi sont généralement applicables au Japon. Ces clauses doivent définir clairement ce qui constitue une information confidentielle.
  • Non-concurrence : Les clauses de non-concurrence (kyogo higai kinshi gimu - 競業避止義務) restreignent un employé de travailler pour un concurrent ou de créer une entreprise concurrente après avoir quitté l’entreprise. Leur applicabilité au Japon n’est pas absolue et dépend d’un examen judiciaire. Les tribunaux évalueront la raisonnabilité de la clause en fonction de plusieurs facteurs :
    • Portée de la restriction : La zone géographique, la durée, et le champ d’activités commerciales restreintes doivent être raisonnables.
    • Durée : La période restreinte doit être limitée, généralement six mois à un an est considérée comme raisonnable, bien que des périodes plus longues puissent être maintenues dans des cas spécifiques (ex. postes hautement spécialisés).
    • Zone géographique : La restriction doit se limiter à la zone où l’entreprise exerce effectivement ses activités ou où la concurrence est probable.
    • Compensation : Bien que non strictement obligatoire, fournir une compensation à l’employé pendant la période de non-concurrence augmente considérablement la probabilité que la clause soit appliquée.
    • Intérêt légitime : L’employeur doit démontrer un intérêt légitime à protéger, comme des secrets commerciaux ou des informations confidentielles clients.

Les clauses trop larges en portée, durée ou zone géographique, ou qui restreignent gravement la capacité de l’employé à trouver un emploi, risquent d’être jugées invalides par les tribunaux car elles peuvent porter atteinte au droit de l’employé de choisir sa profession.

Modification et résiliation du contrat : exigences

La modification ou la résiliation d’un contrat de travail au Japon requiert le respect de procédures légales spécifiques.

  • Modification : La modification unilatérale du contrat par l’employeur n’est généralement pas permise sauf si l’accord est basé sur une entente valable avec l’employé ou si elle relève d’exceptions liées aux règles de travail. Les changements importants des conditions de travail nécessitent généralement le consentement de l’employé. Cependant, si l’employeur révise le Shugyo Kisoku (就業規則) et que les changements sont raisonnables et bien communiqués, ils peuvent parfois lier les employés même sans consentement individuel, mais cela reste soumis à une interprétation juridique stricte.
  • Résiliation (licenciement) : La résiliation d’un employé au Japon est notoirement difficile en raison de fortes protections contre le licenciement abusif. L’employeur doit avoir des "motifs objectivement raisonnables" et le licenciement doit être "approprié dans l’ensemble des circonstances sociales". Ce standard élevé signifie que de mauvais résultats ou une faute mineure ne suffisent pas en général pour un licenciement immédiat.
    • Préavis : Sauf en cas de faute grave ou autres exceptions spécifiques approuvées par le Labor Standards Inspection Office, l’employeur doit donner au moins 30 jours de préavis avant de licencier un employé. Alternativement, il peut payer à l’employé le salaire moyen pour la période de préavis de 30 jours.
    • Motifs de licenciement : Les motifs acceptables sont limités et incluent généralement une faute grave (ex. vol, violence), une violation importante des règles de l’entreprise, ou des circonstances irrémédiables comme la redondance (qui doit respecter des critères stricts, notamment en explorant des alternatives au licenciement).
    • Contrats à durée déterminée : La résiliation d’un contrat à durée déterminée avant son expiration n’est généralement possible que dans des circonstances irrémédiables. À l’expiration, la relation de travail se termine automatiquement sauf renouvellement. Cependant, si le contrat a été renouvelé à plusieurs reprises ou qu’une attente de renouvellement existe, l’employeur pourrait encore devoir justifier un non-renouvellement.
  • Démission : Les employés peuvent démissionner selon les termes de leur contrat ou règles de l’entreprise, généralement en donnant un préavis (souvent deux semaines pour les contrats indéfinis, mais les règles de l’entreprise peuvent prévoir des périodes plus longues jusqu’à 30 jours).

Assurer la conformité avec ces réglementations est vital pour les entreprises opérant au Japon. Collaborer avec des experts familiers avec le droit du travail japonais peut aider à rédiger des accords conformes et à gérer des situations complexes d’emploi.

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