Rivermate | Corée du Sud landscape
Rivermate | Corée du Sud

Accords en Corée du Sud

649 EURpar employé/mois

Learn about employment contracts and agreements in Corée du Sud

Updated on April 27, 2025

Établir des relations d'emploi conformes en Corée du Sud nécessite une compréhension approfondie des lois du travail locales, principalement régies par la Labour Standards Act. Un contrat de travail bien rédigé est fondamental, servant de base légale à la relation entre un employeur et un employé. Il définit les termes et conditions de l'emploi, assurant clarté et protection des droits des deux parties conformément aux réglementations sud-coréennes.

Naviguer dans les spécificités des contrats de travail, y compris les clauses obligatoires, les types de contrats et les procédures de résiliation, est crucial pour les entreprises étrangères opérant ou embauchant dans le pays. Veiller à ce que les accords respectent toutes les exigences légales aide à prévenir les litiges et à assurer le bon déroulement des opérations.

Types de contrats de travail

La loi sud-coréenne reconnaît différents types de contrats de travail, principalement distingués par leur durée. Les types les plus courants sont les contrats à durée indéterminée et les contrats à durée déterminée.

Type de contrat Description Caractéristiques clés
Indéterminé Se poursuit jusqu'à ce qu'il soit résilié par l'une ou l'autre des parties selon les procédures légales. Pas de date de fin prédéfinie. Type standard d'emploi. Offre une plus grande sécurité d'emploi pour l'employé.
Déterminé Possède une date de fin ou une durée spécifiée. Limité à une durée maximale de deux ans, avec quelques exceptions (par exemple, travail basé sur un projet, absence temporaire).

Bien que les contrats à durée déterminée soient autorisés, les renouvellements répétés dépassant la limite de deux ans sans exception valable peuvent conduire à ce que le contrat soit considéré comme un contrat à durée indéterminée.

Clauses essentielles dans les contrats de travail

La loi sud-coréenne impose l'inclusion de termes spécifiques dans tous les contrats de travail pour assurer transparence et protection des droits de l'employé. Ces clauses essentielles doivent être clairement indiquées par écrit.

  • Salaires : Détails concernant la structure salariale, la méthode de calcul, le mode de paiement et la date de paiement.
  • Heures de travail : Spécification des heures de travail prévues, des pauses et des jours fériés.
  • Lieu de travail et tâches : Définition claire du lieu de travail et des tâches que l'employé doit effectuer.
  • Règles d'emploi : Référence aux règles d'emploi de l'entreprise (si applicable, obligatoire pour les entreprises comptant 10 employés ou plus).
  • Autres conditions : Toute autre condition convenue entre l'employeur et l'employé.

Il est courant d'inclure également des clauses relatives aux avantages, aux cotisations d'assurance sociale et à la propriété intellectuelle, bien que les points ci-dessus soient le minimum légalement requis.

Période d'essai

Les employeurs en Corée du Sud utilisent souvent une période d'essai pour évaluer l'adéquation d'un nouvel employé au poste.

  • Durée typique : La période d'essai est généralement fixée à trois mois.
  • Statut légal : Pendant la période d'essai, la relation d'emploi existe, mais certaines conditions peuvent s'appliquer, comme un salaire inférieur (jusqu'à 90 % du salaire standard pour les trois premiers mois) et des normes de résiliation potentiellement différentes (bien que la résiliation pendant la période d'essai nécessite toujours une cause justifiée, la norme peut être légèrement moins stricte que pour un employé titulaire, mais doit rester raisonnable).
  • Prolongation : La prolongation de la période d'essai au-delà du terme initial n'est généralement pas permise sauf en cas de raisons spécifiques et justifiables convenues par les deux parties et précisées dans le contrat.

Après une réussite à la période d'essai, l'employé passe généralement au statut d'emploi régulier selon les termes du contrat initial.

Clauses de confidentialité et de non-concurrence

Les clauses de confidentialité et de non-concurrence sont courantes dans les contrats de travail sud-coréens, notamment pour les postes impliquant des informations sensibles ou des compétences spécialisées.

  • Confidentialité : Les clauses protégeant les informations confidentielles de l'entreprise et les secrets commerciaux sont généralement applicables, à condition qu'elles soient raisonnables en portée et en durée.
  • Non-concurrence : Les accords de non-concurrence post-termination sont soumis à un contrôle strict par les tribunaux. Pour qu'une clause de non-concurrence soit applicable, elle doit répondre à plusieurs critères :
    • Intérêt commercial légitime : L'employeur doit démontrer un intérêt valable à protéger (par exemple, secrets commerciaux, informations confidentielles, relations clés avec les clients).
    • Portée raisonnable : Les restrictions sur l'employé doivent être raisonnables en termes de zone géographique, de durée et de portée des activités prohibées.
    • Contrepartie : Il devrait idéalement y avoir une compensation fournie à l'employé pour respecter la restriction de non-concurrence.
    • Pas contraire à l'intérêt public : La clause ne doit pas restreindre indûment la capacité de l'employé à gagner sa vie ou nuire à une concurrence loyale.

Les tribunaux équilibrent la nécessité de protection de l'employeur avec le droit de l'employé de travailler. Des restrictions trop larges ou longues risquent d'être jugées non applicables.

Modification et résiliation du contrat : Exigences

Toute modification des termes d'un contrat de travail doit généralement être convenue par l'employeur et l'employé. Les changements unilatéraux par l'employeur ne sont généralement pas permis sauf si la loi ou la convention collective le prévoit explicitement, ou si la modification fait partie d'une révision des Règles d'emploi jugée socialement raisonnable et ne désavantage pas les employés.

La résiliation d'un contrat de travail en Corée du Sud est fortement réglementée, notamment pour les contrats à durée indéterminée.

  • Résiliation avec cause justifiée : Un employeur ne peut licencier un employé qu'avec une "cause justifiée". Il s'agit d'une norme élevée et nécessite généralement une faute grave ou une incapacité importante à effectuer le travail. Les raisons économiques (licenciement pour motif économique) peuvent également constituer une cause justifiée dans des conditions spécifiques, nécessitant des efforts importants pour éviter les licenciements et une sélection équitable.
  • Préavis ou paiement en lieu de préavis : Sauf en cas de motif immédiat (par exemple, faute grave définie par la loi), l'employeur doit donner un préavis d'au moins 30 jours ou payer 30 jours de salaire ordinaire en lieu et place du préavis.
  • Indemnité de départ : Les employés ayant travaillé un an ou plus ont droit à une indemnité de départ lors de la résiliation, calculée en fonction de leur salaire moyen et de leur ancienneté.
  • Résiliation d'un contrat à durée déterminée : Les contrats à durée déterminée prennent fin naturellement à la date prévue. La résiliation avant la date nécessite une cause justifiée, similaire à celle des contrats à durée indéterminée.

Comprendre ces exigences est crucial, car une résiliation illégale peut entraîner des défis juridiques importants et des responsabilités pour l'employeur.

Martijn
Daan
Harvey

Prêt à étendre votre équipe globale ?

Parlez à un expert