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Work permits and visas in Suisse

499 EURpar employé/mois

Everything you need to know about work permits and visas for Suisse

Updated on June 11, 2025

Permis de travail et visas en Suisse : Guide pour les employeurs et les employés internationaux

L’économie forte de la Suisse, son niveau de vie élevé et son environnement commercial mondial attirent les meilleurs talents du monde entier. Pour les employeurs souhaitant embaucher ou relocaliser des professionnels internationaux en Suisse — et pour les employés qui ont déjà une offre d’emploi en main — comprendre le système de permis de travail et de visas du pays est une étape cruciale. Naviguer correctement dans les exigences en matière d’immigration suisse garantit une intégration fluide, la conformité aux lois locales et un début réussi pour les employés étrangers dans la main-d’œuvre suisse. Ce guide complet décompose tout ce que les employeurs et les employés sponsorisés doivent savoir sur les visas de travail suisses, des types de permis et quotas aux tests du marché du travail et obligations de l’employeur, avec des conseils sur l’utilisation des services Employer of Record et le support visa de Rivermate pour une expérience sans souci.

Comprendre le système de visas de travail en Suisse pour les employeurs

La Suisse opère un système dual pour l’emploi de travailleurs étrangers basé sur la nationalité. Les citoyens des pays membres de l’Union européenne (UE) et de l’Association européenne de libre-échange (AELE) bénéficient de processus simplifiés dans le cadre des accords de libre circulation. En revanche, les ressortissants non-UE/AELE (souvent appelés « ressortissants de pays tiers ») font face à des critères et contrôles plus stricts lorsqu’ils sollicitent une autorisation de travail suisse.

Un aspect fondamental du système suisse est que l’autorisation de travailler prend généralement la forme d’un permis combiné de résidence et de travail. En d’autres termes, le visa de travail d’un étranger est habituellement lié à un permis de séjour qui lui permet de vivre en Suisse et de travailler pour un employeur spécifique. Les employeurs doivent obtenir l’approbation à la fois des autorités cantonales du travail (au niveau régional/canton) et du Secrétariat d’État aux migrations (SEM) avant qu’un visa de travail ne puisse être délivré. Il est important de noter que le marché du travail suisse privilégie en premier lieu les chercheurs d’emploi locaux et de l’UE/AELE, ce qui signifie que les entreprises doivent justifier pourquoi un poste donné ne peut pas être pourvu par un candidat suisse ou de l’UE/AELE avant d’embaucher un ressortissant de pays tiers. Cette sauvegarde garantit que l’offre de travail domestique et de l’UE est considérée avant les embauches internationales, conformément à la politique suisse de protection de son marché du travail.

Pour l’employé, cela signifie qu’avoir une offre d’emploi seule ne suffit pas — l’employeur en Suisse doit passer par les canaux appropriés pour obtenir le permis de travail au nom de l’employé. Travailler en Suisse sans permis valide est illégal et peut entraîner de graves conséquences, notamment des amendes, une expulsion ou même une interdiction de réentrée. De même, les employeurs qui ne parviennent pas à obtenir l’autorisation nécessaire pour le personnel étranger risquent des sanctions et des dommages à leur réputation. Garantir une autorisation légale de travail est donc dans l’intérêt de tous, facilitant la conformité aux lois du travail suisses, une bonne gestion de la paie et des taxes, ainsi que la protection des droits de l’employeur et de l’employé.

Types courants de permis de travail suisses (L, B, C, G)

Les principales catégories de permis de travail en Suisse sont résumées ci-dessous :

Permis L (Résidence de courte durée) en Suisse

Le permis L est un permis de résidence de courte durée généralement délivré pour des engagements d’emploi jusqu’à 12 mois. Il est souvent utilisé pour des missions ou contrats à durée déterminée de moins d’un an. La validité du permis L correspond habituellement à celle du contrat de travail (minimum 3 mois jusqu’à 12 mois), et il peut parfois être prolongé jusqu’à un maximum de 24 mois. Il reste un permis temporaire lié à un emploi et un employeur spécifiques.

Permis B (Résidence initiale à long terme) en Suisse

Le permis B est le permis de travail et de résidence standard pour un emploi à plus long terme en Suisse. Il est généralement délivré aux employés étrangers ayant un contrat d’au moins 12 mois ou un contrat indéfini (permanent). Un permis B est souvent valable pour un an lors de la première délivrance et peut être renouvelé annuellement tant que les conditions d’emploi et d’éligibilité sont toujours remplies. Notez que les permis B pour les ressortissants non-UE sont soumis à des quotas annuels. Ce permis permet à la personne de vivre en Suisse et de travailler pour l’employeur sponsor sous les conditions approuvées.

Permis C (Permis de séjour permanent) en Suisse

Le permis C est un permis de séjour ou de résidence permanente. Il est généralement accessible aux ressortissants étrangers après une période prolongée de résidence continue en Suisse (habituellement 5 ans pour les citoyens de l’UE/AELE et certaines autres nationalités, et 10 ans pour la plupart des autres ressortissants de pays tiers). Un permis C confère à son titulaire plus de droits et de stabilité. Les titulaires de permis C ont des droits de résidence à long terme et ne sont pas liés à un employeur précis. Les employeurs ne sponsorisent pas directement les permis C — l’employé en fait la demande une fois qu’il remplit les conditions de résidence et d’intégration (années de résidence, compétences linguistiques, etc.).

Permis G (Travailleur frontalier) en Suisse

Le permis G est conçu pour les travailleurs frontaliers. Ce permis concerne les employés qui travaillent en Suisse mais résident dans un pays voisin (par exemple, France, Allemagne, Italie ou autre pays limitrophe) et font la navette régulièrement vers la Suisse pour leur travail. Une condition clé du permis G est que l’individu doit maintenir sa résidence principale dans une zone frontalière désignée en dehors de la Suisse et y revenir au moins une fois par semaine. Les permis G sont courants dans des régions comme Genève, Bâle ou le Tessin, permettant aux entreprises de recruter des talents dans les pays voisins sans que l’employé ne déménage en Suisse. Les citoyens de l’UE/AELE peuvent obtenir facilement des permis G selon les règles de libre circulation, tandis que les ressortissants de pays tiers font face à des restrictions plus strictes pour le statut frontalier.

Chacun de ces permis est généralement lié à un poste précis et à un employeur spécifique. Pour les permis L et B, si l’employé étranger change d’employeur ou de poste, une nouvelle autorisation est habituellement requise. Les employeurs doivent être conscients des conditions attachées au permis qu’ils sponsorisent — par exemple, la mobilité géographique ou sectorielle peut être limitée. Comprendre les différences entre permis L, B, C et G permet aux employeurs de planifier la stratégie de visa appropriée pour chaque embauche, qu’il s’agisse d’une mission à court terme, d’une embauche stratégique à long terme, d’une relocalisation permanente ou d’un arrangement frontalier.

Système de quotas des permis de travail en Suisse

Un aspect crucial de la politique d’immigration suisse est son système de quotas pour les permis de travail. La Suisse impose des quotas annuels sur le nombre de nouveaux permis disponibles pour certaines catégories de ressortissants étrangers. Ces quotas concernent principalement les ressortissants de pays tiers (non-UE/AELE) et visent à réguler l’afflux de travailleurs étrangers en fonction des besoins économiques. En pratique, cela signifie qu’il existe un nombre limité de permis L et B pouvant être délivrés chaque année aux travailleurs non-UE/AELE dans toute la Suisse, avec des répartitions entre les cantons et une part réservée au niveau fédéral.

Si le quota pour l’année est atteint, même un candidat étranger qualifié peut devoir attendre l’allocation de l’année suivante pour que son permis soit approuvé. Par exemple, si le quota de permis de travail pour les travailleurs qualifiés non européens d’un canton est épuisé dans une année donnée, les nouvelles demandes ne seront généralement pas acceptées jusqu’à ce que les quotas soient réinitialisés, habituellement au début de l’année civile suivante. Le gouvernement suisse, via le SEM, met à jour et publie ces limites de quotas chaque année, permettant aux employeurs de consulter les communiqués officiels pour connaître le nombre de permis disponibles dans une année donnée.

Les ressortissants de l’UE/AELE ne sont pas soumis à ces quotas grâce aux accords de libre circulation, à l’exception notable des citoyens croates. En tant que nouvel État membre de l’UE, la Croatie a été soumise à des arrangements transitoires en Suisse. Ces dernières années, les autorités suisses ont maintenu des limites de quotas pour les permis de travail croates, mais ces restrictions devraient être progressivement levées à mesure de la mise en œuvre de la réciprocité complète. Les employeurs embauchant des citoyens croates doivent vérifier les règles en vigueur, car le quota et les conditions d’autorisation de travail pour les Croates peuvent différer légèrement de celles des autres citoyens de l’UE jusqu’à la fin de toute période transitoire.

L’existence de quotas rend la planification avancée essentielle. Les employeurs doivent initier le processus de demande de permis bien avant la date de début prévue et être attentifs à la période de l’année. En année ou région de forte demande, il peut être stratégique de soumettre les demandes en début d’année avant l’épuisement des quotas. Dans l’ensemble, le système de quotas souligne que l’embauche de talents hors UE en Suisse ne concerne pas seulement la conformité aux critères d’éligibilité individuels, mais aussi le timing et les limites d’immigration plus larges en place.

Test du marché du travail et priorité pour les recrutements locaux en Suisse

En Suisse, les employeurs ont la responsabilité de considérer le marché du travail local avant de recourir à des embauches étrangères. Cela est souvent appelé le test du marché du travail ou principe de priorité, et cela constitue une étape clé du processus d’approbation du permis de travail pour les ressortissants de pays tiers. Concrètement, cela signifie que lorsqu’une entreprise suisse souhaite embaucher un ressortissant étranger non-UE/AELE, elle doit prouver qu’aucun candidat suisse ou de l’UE/AELE n’a pu pourvoir le poste. Les autorités cantonales et le SEM examineront si l’employeur a effectué des efforts suffisants pour recruter en Suisse et dans l’UE en premier lieu.

Pour satisfaire cette exigence, les employeurs sont généralement tenus de faire connaître l’offre d’emploi localement (et souvent à travers l’UE) pendant une période raisonnable et de collaborer avec les agences pour l’emploi régionales. Ils peuvent devoir fournir des preuves des efforts de recrutement, telles que des copies d’annonces d’emploi et des détails des entretiens réalisés, ainsi que justifier pourquoi les candidats locaux (le cas échéant) n’étaient pas adaptés. Dans de nombreux cas, l’employeur doit soumettre une justification écrite dans la demande de permis de travail expliquant la nécessité d’embaucher un ressortissant étranger et détaillant la recherche de candidats locaux. Les autorités suisses vérifieront que le poste a été publié pour les chercheurs d’emploi suisses, par exemple via le bureau régional de l’emploi ou des portails d’emploi populaires, et qu’il est resté vacant.

Seuls les professionnels hautement qualifiés ou spécialistes ont généralement une chance d’obtenir l’approbation dans ces conditions, car la loi suisse sur l’immigration privilégie ceux qui apportent des compétences ou une expertise difficilement trouvables sur le marché du travail local. Cela peut inclure des personnes titulaires de diplômes avancés, de compétences techniques ou d’une expérience significative dans des domaines où il existe une pénurie connue en Suisse. Les employeurs doivent être en mesure de démontrer les qualifications uniques du candidat étranger et pourquoi il est particulièrement adapté au poste.

En plus de prouver une véritable pénurie de main-d’œuvre, les employeurs doivent offrir au recrutement étranger des conditions équivalentes à celles d’un travailleur suisse (salaire, avantages, conditions de travail). Cela garantit que l’embauche à l’étranger n’est pas utilisée pour faire baisser les standards locaux. Les offices cantonaux du travail examineront le contrat de travail pour vérifier que les salaires respectent les niveaux suisses en vigueur pour la profession et la région.

En résumé, le test du marché du travail est une mesure de sauvegarde pour protéger les opportunités d’emploi des résidents en Suisse et dans l’UE. Pour les employeurs, cela signifie que la demande d’un permis de travail nécessite une diligence raisonnable dans le recrutement local et une documentation complète. Commencer tôt le processus de recrutement et de demande de permis, tout en conservant des dossiers détaillés de tous les efforts, augmentera les chances d’une approbation sans problème lors de l’embauche de talents en dehors de l’Europe.

Critères d’éligibilité pour les employés en Suisse

Au-delà du test du marché du travail que l’employeur doit satisfaire, plusieurs critères d’éligibilité doivent être remplis par l’employé étranger pour obtenir un permis de travail suisse. Les autorités suisses évalueront généralement les qualifications et le parcours du candidat pour s’assurer qu’ils correspondent aux besoins en compétences de la Suisse et à sa capacité d’intégration. Les critères clés pour les demandeurs de permis de travail non-UE/AELE incluent :

Poste qualifié et qualifications pour les permis suisses

L’étranger doit occuper un poste qualifié ou spécialisé. En général, la Suisse attend des candidats de pays tiers qu’ils détiennent un diplôme universitaire ou une qualification équivalente de l’enseignement supérieur et qu’ils disposent de plusieurs années d’expérience professionnelle pertinente. Une expertise technique ou des compétences professionnelles avancées renforceront une demande — plus le profil du candidat correspond à un ensemble de compétences en forte demande, plus il sera facile de justifier un permis de travail.

Expérience professionnelle pertinente pour les visas suisses

Une expérience professionnelle avérée dans le domaine est importante. Les autorités suisses examineront si le candidat possède un solide parcours qui justifie leur embauche plutôt que celle d’un talent local. Des lettres de recommandation ou des CV détaillés décrivant les postes passés et les réalisations peuvent être requis pour documenter l’historique professionnel.

Maîtrise des langues pour les permis suisses

Étant donné que la Suisse possède plusieurs langues officielles (allemand, français, italien et romanche) et que chaque canton fonctionne dans une ou plusieurs de ces langues, il est souvent attendu que les employés étrangers aient un certain niveau de maîtrise ou de compétence en langue locale du canton où ils travailleront. Surtout pour les ressortissants non-UE, une certaine connaissance de la langue nationale (allemand pour une grande partie de la Suisse, français dans les cantons de l’ouest ou italien dans le Tessin) peut être une exigence formelle ou informelle. La maîtrise de la langue facilite l’intégration et peut aussi être nécessaire pour effectuer efficacement le travail, et elle devient importante pour les perspectives de résidence à long terme.

Autres exigences de base pour les permis suisses

Le demandeur doit avoir un casier judiciaire vierge (certificat de police) et doit souscrire à une assurance maladie suisse. Dans certains cas, les autorités peuvent également demander une preuve de moyens financiers suffisants ou d’un logement adapté pour assurer la subsistance du demandeur et leur hébergement durant leur séjour.

Passeport valide et documents pour les visas suisses

L’employé doit détenir un document de voyage valide (passeport) avec une validité suffisante pour couvrir la durée du permis (et généralement quelques mois supplémentaires) et comportant au moins deux pages vierges pour les visas. Il devra soumettre des copies des pages d’identité du passeport (et souvent des visas précédents ou tampons d’entrée pour prouver un statut légal ailleurs si applicable) ainsi que des photos d’identité récentes. Il est important que le demandeur ait une offre d’emploi ferme ou un contrat de travail signé d’un employeur suisse pour commencer la procédure de permis. Contrairement à certains pays, la Suisse n’autorise généralement pas les ressortissants étrangers à entrer puis à chercher un emploi ; le parrainage par une entreprise suisse est la clé pour l’autorisation de travail pour les non-UE/AELE.

L’employeur comme l’employé prépareront la documentation pour la demande. L’employeur fournit généralement des documents liés à l’entreprise et au poste (extrait d’immatriculation, description du poste, preuve du test du marché du travail), tandis que l’employé fournit des documents personnels (passeport, diplômes, CV, références, etc.). Respecter toutes ces exigences ne garantit pas l’approbation — cela positionne simplement la demande pour une décision favorable. Les autorités suisses examineront tous les facteurs (besoin du marché du travail, profil du candidat, quotas, etc.) dans leur décision finale.

Processus de demande pour les visas de travail suisses

Le processus d’obtention d’un visa de travail (permis de séjour avec autorisation de travail) en Suisse comporte plusieurs étapes et une coordination entre l’employeur, l’employé étranger et divers offices gouvernementaux. Voici un aperçu du processus typique :

1. Dépôt de la demande au niveau cantonal en Suisse

Le processus commence généralement au niveau cantonal. La Suisse est composée de 26 cantons, chacun disposant de son propre office cantonal de migration ou du travail. L’employeur en Suisse dépose une demande de permis de travail auprès de l’autorité cantonale compétente où se trouve le poste. Cette demande inclut des formulaires et des documents justificatifs concernant le poste et le candidat. À cette étape, l’employeur fournit des preuves du test du marché du travail (ex. preuve d’annonces et justification de l’embauche d’un étranger) et des qualifications du candidat. Certains cantons disposent de portails de demande en ligne ou de formulaires spécifiques pour les demandes de permis de travail ; la procédure exacte et la liste des documents peuvent varier légèrement selon le canton.

2. Examen cantonal pour les permis de travail suisses

L’autorité cantonale examine la demande pour s’assurer qu’elle répond aux besoins locaux du marché du travail et aux exigences cantonales. Elle vérifiera que le quota pour ce canton n’est pas encore épuisé et que le test du marché du travail a été satisfait. Si le canton est convaincu, il approuve provisoirement la demande et transmet sa recommandation au Secrétariat d’État aux migrations (SEM) au niveau fédéral.

3. Approbation fédérale (SEM) pour les visas de travail suisses

Le SEM à Berne examine la demande après la décision favorable du canton. Le SEM vérifie les considérations plus générales — s’assurer que les limites de quotas sont respectées au niveau national, et que la demande est conforme à la politique fédérale d’immigration. Les approbations cantonale et fédérale sont toutes deux nécessaires pour que le permis soit délivré.

4. Délivrance du visa d’entrée (si nécessaire) pour la Suisse

Une fois que l’autorisation de permis de travail est approuvée par le canton et le SEM, si le travailleur étranger se trouve hors de Suisse, il peut avoir besoin d’un visa d’entrée tamponné dans son passeport pour voyager en Suisse. C’est généralement le cas pour les ressortissants de pays tiers qui ne sont pas exemptés de visa pour de courtes visites. L’ambassade ou le consulat suisse dans le pays d’origine sera informé pour délivrer un visa national de type D, permettant à l’individu d’entrer en Suisse afin de commencer son emploi. Les citoyens de l’UE/AELE n’ont pas besoin de visa d’entrée pour entrer en Suisse, et certains autres nationalités sont également exemptés de visa, mais ils ne peuvent pas commencer à travailler tant que le permis n’est pas approuvé.

5. Enregistrement local et délivrance du permis en Suisse

Après leur arrivée en Suisse (ou si le candidat était déjà en Suisse sous un autre statut), l’individu doit s’enregistrer auprès des autorités municipales locales, généralement au bureau d’enregistrement des résidents de la commune où il réside. Cela doit être fait peu après l’entrée, généralement dans les 14 jours. Lors de l’enregistrement, et sur présentation de la lettre d’approbation du permis de séjour, l’individu reçoit son permis de résidence, un permis L ou B sous forme de carte de séjour biométrique. Cette carte de permis sert de preuve du droit de résider et de travailler en Suisse. Elle contient généralement la photo de la personne et ses données biométriques, et indique d’éventuelles restrictions de travail, comme le nom de l’employeur ou la profession, si applicable.

Tout au long de ce processus, le timing et les différences régionales jouent un rôle. Chaque canton peut avoir des exigences documentaires ou des délais de traitement légèrement différents. Les coûts varient également selon le canton pour les frais de dossier et d’émission. Il est conseillé aux employeurs de consulter le site officiel de l’office cantonal de migration pour des instructions précises et des formulaires, et de préparer la demande correctement.

Documents requis pour les demandes de permis de travail suisses

Bien que la documentation spécifique puisse varier selon le canton et le cas, les candidats doivent généralement préparer :

  • Passeport valide : Un document de voyage valable pour la durée du séjour, avec une validité suffisante et des pages vierges pour les visas.
  • Photos d’identité : Photos récentes au format passeport selon les exigences.
  • Contrat de travail ou lettre d’offre : Une copie du contrat signé ou de l’offre officielle de l’employeur suisse, précisant le poste, le salaire et la durée.
  • Lettre de justification de l’employeur : Une lettre de l’employeur expliquant l’embauche (preuve qu’aucun candidat local n’était disponible et pourquoi le candidat étranger est nécessaire).
  • Preuves de qualifications et d’expérience : Diplômes, certificats, et CV détaillé (avec références) attestant des qualifications et de l’expérience professionnelle.
  • Certificat de police : Un extrait de casier judiciaire vierge du pays de résidence.
  • Preuve d’assurance maladie suisse : Preuve de souscription ou d’engagement à souscrire à une assurance maladie suisse.
  • Preuve de logement et de moyens financiers : Documents montrant un logement en Suisse, comme un contrat de location, et, si demandé, une preuve de fonds suffisants pour couvrir le séjour.

Avoir tous ces documents organisés et traduits (si nécessaire) évite les retards dans la procédure. L’employeur et l’employé doivent vérifier les directives cantonales pour s’assurer que rien ne manque avant de soumettre la demande.

Délais de traitement et coûts pour les permis de travail suisses

Délai de traitement pour les permis suisses

Le délai d’approbation peut varier de quelques semaines à plusieurs mois. En général, les démarches pour les citoyens de l’UE/AELE sont traitées rapidement (souvent en quelques semaines), tandis que celles pour les ressortissants de pays tiers prennent généralement plus de temps en raison des contrôles du marché du travail et du processus d’approbation fédéral. Il n’est pas rare que les demandes non-UE prennent 8 à 12 semaines ou plus. Si les quotas annuels sont déjà épuisés, même les candidats qualifiés peuvent devoir attendre l’année suivante pour obtenir un permis.

Coûts pour les permis de travail suisses

La Suisse facture des frais administratifs pour le traitement et la délivrance des permis. Ceux-ci varient selon le canton, mais les frais totaux pour l’administration se situent généralement entre 100 CHF et 300 CHF par demande. Ces frais couvrent la gestion de la demande, la carte de séjour, et, si applicable, un visa d’entrée. Les employeurs prennent souvent en charge ces coûts pour le compte de l’employé. Il peut également y avoir des dépenses annexes pour la traduction ou la notarisation de documents, mais les frais officiels restent la dépense principale pour obtenir le permis.

Outre les frais et les délais officiels, il faut aussi prévoir d’autres facteurs temporels :

  • Temps de préparation des documents : Il peut prendre quelques semaines pour que l’employé rassemble tous les documents nécessaires (notamment si des relevés, certificats de police ou documents apostillés et traduits sont requis).
  • Délai d’attente pour rendez-vous à l’ambassade : Si l’employé doit demander un visa D auprès d’un consulat suisse, le délai pour obtenir un rendez-vous peut varier (de quelques jours à plusieurs semaines, selon la localisation).
  • Expédition de la carte de permis : Dans certains cas, si le permis est approuvé alors que la personne est à l’étranger, elle pourrait avoir besoin que le document d’approbation lui soit envoyé pour la demande de visa, ou attendre la fabrication physique de la carte une fois en Suisse.

Planifier les coûts et le temps : les employeurs prennent souvent en charge les frais de demande de visa pour le compte de l’employé dans le cadre du soutien à la relocalisation. C’est un coût relativement faible dans le cadre d’un déménagement international, mais il est conseillé de prévoir un budget et de rembourser l’employé si celui-ci paie des frais de visa à l’ambassade. N’oubliez pas non plus que les membres de la famille (conjoint, enfants) qui rejoindront l’employé auront leurs propres demandes de visa de résidence, avec des frais et délais propres. Planifiez ces démarches en même temps pour optimiser le calendrier.

En résumé, prévoir environ 1 à 3 mois pour le traitement complet de la demande et l’obtention du permis de travail en Suisse, avec un coût d’environ quelques centaines d’euros en frais administratifs. Commencer tôt et soumettre une demande complète est la meilleure stratégie pour respecter la date de début souhaitée pour le nouveau salarié.

Citoyens de l’UE/AELE : procédure simplifiée pour les Européens en Suisse

Grâce aux accords de libre circulation, embaucher un citoyen de l’UE ou de l’AELE est beaucoup plus simple que d’embaucher un ressortissant non européen. Les citoyens de l’UE/AELE sont exemptés du système de quotas et des exigences du test du marché du travail. En pratique, cela signifie que si vous proposez un emploi à un citoyen de l’UE/AELE, les autorités suisses accorderont généralement le permis de travail/de séjour en tant que formalité, sans avoir à prouver qu’aucun travailleur local n’était disponible.

Le processus pour un employé de l’UE/AELE consiste principalement en une simple inscription. L’employé peut entrer en Suisse sans visa et, une fois embauché, doit s’enregistrer auprès de la commune locale (mairie) et demander un permis de séjour (typiquement un permis B pour un contrat d’un an ou plus, ou un permis L pour des durées plus courtes). Cette inscription doit être effectuée dans les 14 jours suivant l’arrivée et avant le début du travail. Pour des missions très courtes (jusqu’à 90 jours par an), une simple notification en ligne aux autorités peut suffire à la place d’un processus complet de permis de travail.

Une exception récente concerne les citoyens croates, qui durant une période transitoire étaient encore soumis à des quotas temporaires. Hormis cela, les embauches de l’UE/AELE ne sont pas limitées en nombre. Du point de vue de l’employeur, l’essentiel est qu’il n’y a pas de paperasserie inutile — vous n’avez pas besoin de demander une permission comme pour les embauches hors UE. Il suffit que l’employé complète l’enregistrement local et obtienne sa carte de séjour. Notamment, les permis B pour l’UE/AELE sont généralement délivrés pour cinq ans pour des emplois permanents, ce qui facilite la conformité continue par rapport aux renouvellements annuels souvent requis pour les ressortissants de pays tiers.

Le permis G en Suisse concerne les navetteurs transfrontaliers — ceux qui travaillent en Suisse mais résident dans un pays voisin. Pour être éligible, le travailleur doit résider dans une zone frontalière officielle en dehors de la Suisse et revenir à son domicile à l’étranger au moins une fois par semaine. Le permis G leur permet d’être employés par une entreprise suisse sans déménager à plein temps en Suisse.

Pour les citoyens de l’UE/AELE, obtenir un permis G est simple dans le cadre des règles de libre circulation. Beaucoup de personnes vivant en France, Allemagne, Italie ou Autriche font la navette quotidienne ou hebdomadaire vers la Suisse avec un permis G. Pour les ressortissants de pays tiers, les permis G ne sont généralement pas disponibles sauf si la personne détient déjà une résidence à long terme dans un pays de l’UE — ces cas sont rares et soumis à des quotas stricts.

L’embauche transfrontalière est particulièrement courante dans des régions comme Genève (frontière France–Suisse), Bâle (France/Allemagne) et le Tessin (Italie). Cela donne aux employeurs accès à un vivier de talents plus large sans obliger les employés à déménager. La procédure de demande pour un permis G est similaire à celle des autres permis de travail, mais l’adresse étrangère du travailleur est enregistrée et leur statut de permis reflète leur emploi transfrontalier. Les titulaires de permis G paient des impôts suisses sur leurs revenus suisses et participent à la sécurité sociale suisse pour cet emploi, mais leur vie (domicile, cercles sociaux, etc.) reste basée à l’extérieur de la Suisse. Pour les entreprises proches de la frontière, c’est une option précieuse pour attirer des travailleurs qualifiés qui préfèrent vivre dans des pays voisins.

Regroupement familial : faire venir les personnes à charge en Suisse

La Suisse permet à de nombreux travailleurs étrangers de faire venir leur famille immédiate dans le cadre d’une politique de regroupement familial. Les titulaires de permis B (et dans certains cas de permis L) peuvent généralement parrainer leur conjoint et leurs enfants à charge pour qu’ils les rejoignent en Suisse. Les ressortissants de l’UE/AELE qui travaillent en Suisse bénéficient de droits similaires de regroupement familial. Les membres de la famille reçoivent des permis de séjour à titre de dépendants liés au statut du permis principal.

Certaines conditions s’appliquent : le travailleur doit disposer d’un logement adéquat pour la famille et de moyens financiers suffisants pour les soutenir en Suisse. Lors de leur arrivée, ils doivent également s’enregistrer auprès des autorités locales. Un conjoint arrivant avec un permis de dépendant peut généralement travailler en Suisse, souvent par une simple notification ou une mention sur le permis, ce qui permet aux familles avec deux carrières de continuer leurs professions. Les enfants peuvent s’inscrire dans les écoles locales, et toute la famille bénéficie d’un accès aux soins de santé suisses et autres services sociaux une fois enregistrée.

Les employeurs doivent garder à l’esprit que le déménagement de la famille d’un employé peut nécessiter du temps supplémentaire et une assistance, mais soutenir ce processus peut améliorer la satisfaction et la stabilité de l’employé. En pratique, la paperasserie pour les membres de la famille est généralement déposée auprès de l’office cantonal d’immigration (avec des documents tels que certificats de mariage et de naissance, preuve de logement et de revenus, etc.). Une fois approuvés, les membres de la famille reçoivent leurs propres permis de séjour. Planifier le déménagement familial dans le cadre du recrutement ou du transfert est recommandé pour une transition en douceur.

Passage au permis de résidence permanente (Permis C) en Suisse

Après plusieurs années en Suisse, de nombreux travailleurs étrangers peuvent prétendre à un permis C, qui est un permis de résidence permanent. Dans la majorité des cas, une personne devient éligible après 10 ans de résidence continue sous permis temporaires (B ou L). Cependant, pour certaines nationalités (par exemple, citoyens de l’UE/AELE, Américains, Canadiens, et autres avec des traités spécifiques), l’éligibilité peut intervenir après seulement 5 ans de résidence ininterrompue. Les autorités exigent également des preuves d’intégration, telles qu’une maîtrise suffisante de la langue locale et un casier judiciaire vierge, pour l’octroi du permis C.

Le permis C offre une stabilité à long terme. Il n’est pas lié à un employeur ou à un emploi spécifique. Une personne titulaire d’un permis C peut vivre et travailler partout en Suisse sans nécessiter d’autorisation supplémentaire. Les titulaires de permis C ne sont plus soumis aux quotas ni aux renouvellements annuels ; leur statut est permanent (bien que la carte du permis soit généralement renouvelée tous les 5 ans, à l’image d’une pièce d’identité). Pour les employeurs, le passage d’un employé à un permis C signifie moins de démarches administratives, car l’individu ne requiert plus de parrainage pour son emploi. Bien que l’obtention d’un permis C soit une responsabilité de l’employé, et qu’elle intervienne plus tard dans leur parcours, les employeurs peuvent la soutenir en fournissant des documents attestant d’un emploi stable et en encourageant l’intégration linguistique et culturelle de leur personnel.

Permis de travail pour les employés à distance en Suisse

Avec la montée du télétravail, certains employés internationaux peuvent souhaiter résider en Suisse tout en travaillant pour une entreprise à l’étranger. Il est important de noter que la Suisse ne dispose pas actuellement d’un visa spécifique « télétravail » ou « nomade digital » — tout ressortissant étranger travaillant en Suisse, même pour une société étrangère, doit détenir un permis de travail/de séjour approprié. Travailler simplement avec un visa touristique ou sans autorisation locale n’est pas autorisé.

Pour un employeur sans entité suisse, embaucher ou héberger un employé à distance en Suisse nécessite toujours de suivre la procédure de visa de travail suisse. En pratique, cela signifie soit établir une succursale locale pour agir en tant qu’employeur, soit utiliser un service tiers pour employer la personne localement. Une solution courante est de collaborer avec un Employer of Record (EOR), qui peut agir en tant qu’employeur suisse officiel et parrainer le permis de travail pour le travailleur à distance, tout en permettant à l’individu de continuer à contribuer à votre entreprise à distance. En utilisant un EOR, les entreprises assurent leur conformité avec la législation suisse et évitent le risque de sanctions liées à un emploi non autorisé.

Si l’employé à distance est citoyen de l’UE/AELE, il dispose d’un chemin plus simple — il peut déménager en Suisse et s’inscrire comme décrit ci-dessus, même si son travail concerne une société étrangère. Mais pour les ressortissants de pays tiers, un EOR ou un autre sponsor local est indispensable. Assurez-vous toujours que toute personne travaillant physiquement depuis la Suisse possède le permis approprié pour rester en conformité avec la réglementation suisse.

Conformité et responsabilités de l’employeur en Suisse

Les employeurs embauchant des talents étrangers en Suisse doivent rester vigilants quant à la conformité continue. Les responsabilités clés incluent :

Travailler uniquement avec des permis en Suisse

Ne jamais permettre à un employé de commencer à travailler sans que le permis suisse approprié ne soit en place. Employer quelqu’un sans autorisation est illégal et peut entraîner de lourdes amendes et sanctions pour l’entreprise, ainsi que la deportation ou une interdiction d’entrée pour l’individu.

Renouvellements de permis en Suisse

Surveiller les dates d’expiration des permis et déposer les demandes de renouvellement suffisamment à l’avance. Les permis B pour les ressortissants de pays tiers nécessitent souvent un renouvellement annuel. Ne pas renouveler à temps peut compromettre le statut légal de l’employé.

Notification aux autorités en cas de changements en Suisse

Si un employé étranger quitte l’entreprise ou si des changements importants surviennent (rôle, salaire, lieu de travail), informer l’office cantonal d’immigration. Un nouveau permis ou une mise à jour peut être nécessaire dans ces cas.

Maintenir la conformité avec le droit du travail en Suisse

Traiter les employés étrangers de la même manière que les locaux en termes de contrats, salaires, conditions de travail, cotisations sociales et taxes. Cela faisait partie des conditions d’approbation du permis (salaire compétitif) et doit continuer à être respecté. Veiller à enregistrer l’employé auprès de tous les programmes de sécurité sociale suisses et à retenir les taxes nécessaires.

Tenue de dossiers pour les permis de travail suisses

Conserver des copies des permis et de toute correspondance avec les autorités. En cas de contrôle, vous devez pouvoir démontrer que tous les employés étrangers sont employés légalement et dans le respect des conditions.

Rester informé des changements de politique en Suisse

Les lois et quotas d’immigration peuvent évoluer. Restez à jour via les canaux officiels comme le SEM ou des conseillers juridiques pour anticiper leur impact sur les employés étrangers actuels ou futurs.

En gérant ces aspects avec diligence, les employeurs peuvent éviter les pièges et assurer la conformité de leurs embauches internationales tout au long de leur séjour en Suisse.

Utiliser un Employer of Record (EOR) en Suisse

Pour les entreprises qui ne disposent pas d’une entité légale en Suisse — ou celles souhaitant simplifier l’embauche de talents internationaux — recourir à un service d’Employer of Record (EOR) peut être une solution stratégique. Un EOR est une organisation tierce qui devient l’employeur officiel de votre travailleur en Suisse, gérant toutes les obligations locales (y compris le parrainage des permis de travail, la gestion de la paie et la conformité aux lois suisses) tout en vous permettant de gérer au quotidien le travail de l’employé.

Fonctionnement d’un EOR en Suisse

En collaborant avec un EOR, une entreprise peut s’étendre en Suisse sans passer par le processus complexe et long de création d’une filiale locale. L’EOR possède déjà une entité légale en Suisse et maîtrise parfaitement la législation locale du travail et les procédures d’immigration. Il peut intégrer rapidement votre embauche internationale et prendre en charge la lourde administration. Cela permet aux entreprises d’accéder aux talents suisses « sans créer leur propre entité légale ». L’EOR sponsorise le visa de travail pour l’employé via sa propre entité locale et veille à ce que toutes les exigences du permis soient respectées.

Ce dispositif est entièrement conforme : l’employé obtient un contrat de travail conforme à la législation suisse avec l’EOR (respectant toutes les normes obligatoires suisses), et l’entité de l’EOR en Suisse gère la paie, les taxes et les cotisations sociales. En gros, c’est comme externaliser l’emploi légal à un partenaire local pendant que l’employé travaille pour vous.

Utiliser un EOR peut être particulièrement utile dans des scénarios tels que :

  • Embaucher des employés à distance en Suisse quand votre société n’a pas de présence locale.
  • Démarrer rapidement un projet ou une opération en Suisse sans créer une entité à long terme.
  • Naviguer dans des situations de permis complexes — les EOR disposent souvent d’experts en immigration qui peuvent conseiller sur le meilleur type de permis et gérer le processus efficacement.
  • Assurer la conformité avec l’évolution de la législation du travail suisse, puisque l’activité principale de l’EOR est de suivre l’actualité réglementaire locale.

Rivermate, par exemple, est un fournisseur mondial d’EOR qui propose ses services en Suisse. En travaillant avec un EOR comme Rivermate, vous pouvez embaucher rapidement et en toute sécurité des talents en Suisse, l’EOR prenant en charge les risques de conformité et la gestion administrative. La direction quotidienne du travail reste avec votre entreprise, rendant l’organisation fluide d’un point de vue gestion et culture — votre collaborateur en Suisse se sentira comme faisant partie de votre société, mais toutes les questions RH, paie et immigration en coulisses sont gérées par l’EOR.

Support visa et services de mobilité globale de Rivermate pour la Suisse

Prêt à étendre votre équipe en Suisse ? Envisagez de collaborer avec Rivermate pour un processus de visa fluide et une expérience d’embauche conforme. Visitez notre page Support Visa pour en savoir plus sur la façon dont nous pouvons vous aider à naviguer dans les permis de travail et l’immigration suisses, ou contactez notre équipe pour un accompagnement personnalisé. Avec le bon soutien, embaucher à l’international en Suisse devient une démarche sans souci, donnant accès aux professionnels qualifiés dont votre entreprise a besoin pour prospérer dans ce hub mondial.

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