Rivermate | Slovénie landscape
Rivermate | Slovénie

Résiliation en Slovénie

499 EURpar employé/mois

Understand employment termination procedures in Slovénie

Updated on April 27, 2025

Naviguer dans la résiliation de l'emploi en Slovénie nécessite une compréhension approfondie du droit du travail local pour assurer la conformité et éviter d'éventuels litiges. Le processus implique des exigences spécifiques concernant les périodes de préavis, les motifs de résiliation, les étapes procédurales et les droits à l'indemnité de départ, tous conçus pour protéger à la fois les employeurs et les employés. Respecter strictement le cadre juridique est crucial pour un processus de résiliation fluide et conforme à la loi.

Comprendre les nuances du droit du travail slovène, en particulier en ce qui concerne la résiliation, est essentiel pour les entreprises opérant ou employant des individus dans le pays. Cela inclut la reconnaissance des différents types de résiliation, des étapes obligatoires impliquées, et des obligations financières envers l'employé.

Exigences relatives au délai de préavis

La loi slovène impose des périodes de préavis spécifiques pour la résiliation de l'emploi, qui varient principalement en fonction de la durée de service de l'employé auprès de l'employeur. Ces périodes s'appliquent aux contrats de travail réguliers et sont conçues pour donner aux employés le temps de rechercher un nouvel emploi.

Les périodes de préavis minimales sont les suivantes :

Durée de service Période de préavis minimale
Jusqu'à 1 an 15 jours
1 à 2 ans 30 jours
2 à 5 ans 45 jours
5 à 15 ans 60 jours
15 ans ou plus 80 jours
25 ans ou plus 120 jours

Ce sont des périodes minimales, et une période de préavis plus longue peut être stipulée dans le contrat de travail ou une convention collective. En cas de résiliation pour faute de l'employé, la période de préavis minimale est de 15 jours, quelle que soit la durée de service, sauf si une période plus courte est convenu dans la convention collective ou le contrat de travail, mais pas moins de 7 jours. Pendant la période de préavis, l'employé a généralement droit à un congé payé pour rechercher un nouvel emploi, généralement deux heures par semaine.

Indemnité de départ

Les employés en Slovénie ont généralement droit à une indemnité de départ lors de la résiliation de leur contrat de travail dans des circonstances spécifiques, principalement lorsque la résiliation est initiée par l'employeur pour des raisons économiques ou en raison de l'incompétence de l'employé (mais pas en raison de la faute de l'employé).

Le calcul de l'indemnité de départ est basé sur le salaire mensuel moyen de l'employé au cours des trois derniers mois avant la résiliation et leur durée de service auprès de l'employeur.

La formule pour calculer l'indemnité de départ est généralement :

  • 1/5 du salaire de base pour chaque année de service pour les 10 premières années.
  • 1/4 du salaire de base pour chaque année de service pour une durée entre 10 et 20 ans.
  • 1/3 du salaire de base pour chaque année de service pour une durée dépassant 20 ans.

Le "salaire de base" pour le calcul est le salaire mensuel moyen de l'employé sur les trois derniers mois. L'indemnité totale de départ est plafonnée à 10 fois le salaire mensuel moyen de l'employé sur les trois derniers mois. L'indemnité de départ n'est généralement pas requise si l'employé résilie le contrat, ou si la résiliation est due à une faute grave ou à une faute de l'employé.

Motifs de résiliation

Les contrats de travail en Slovénie peuvent être résiliés pour divers motifs, classés en général comme résiliation avec cause (en raison de la faute de l'employé) et résiliation sans cause (pour des raisons de l'employeur ou autres circonstances).

Résiliation avec cause (en raison de la faute de l'employé) : Cela se produit lorsque l'employé viole ses obligations contractuelles ou légales. Les motifs valides incluent :

  • Violation grave des obligations contractuelles ou des devoirs légaux liés au travail.
  • Incapacité à remplir ses obligations professionnelles.
  • Violation des règles internes de l'employeur ou du code de conduite.
  • Infraction pénale liée au travail.

Avant de résilier pour cause, l'employeur doit généralement émettre un avertissement écrit à l'employé, lui donnant l'opportunité de rectifier la situation, sauf si la violation est exceptionnellement grave.

Résiliation sans cause : Cette catégorie inclut les résiliations non liées à la faute de l'employé. Les motifs courants incluent :

  • Raisons économiques : telles que des changements économiques, organisationnels, technologiques ou structurels au sein des opérations de l'employeur nécessitant une réduction de personnel.
  • Incompétence : l'employé est incapable d'accomplir ses obligations professionnelles avec succès en raison d'un manque de connaissances, de compétences ou d'aptitudes, malgré les efforts de l'employeur pour fournir une formation ou ajuster les tâches.
  • Accord mutuel : l'employeur et l'employé conviennent mutuellement de résilier le contrat de travail. C'est souvent la méthode la plus simple mais elle nécessite un accord écrit.
  • Retraite : lorsque l'employé remplit les conditions pour la retraite.

Procédure de résiliation

Une résiliation conforme à la loi en Slovénie nécessite le respect strict de démarches procédurales spécifiques. Le non-respect de ces étapes peut entraîner la qualification de la résiliation comme étant illicite.

Les exigences procédurales clés incluent :

  1. Avis écrit : La notification de résiliation doit être faite par écrit et indiquer clairement les motifs de la résiliation.
  2. Justification : La notification doit fournir une explication détaillée des raisons de la résiliation, en particulier en cas de résiliation avec ou sans cause.
  3. Remise : La notification doit être correctement remise à l'employé (par exemple, en personne avec confirmation de réception, ou par courrier recommandé).
  4. Consultation (pour certains motifs) : En cas de résiliation pour raisons économiques ou d'incompétence, l'employeur peut devoir consulter le comité d'entreprise ou le syndicat avant d'émettre la notification.
  5. Possibilité de répondre (pour résiliation pour faute) : Avant de résilier pour faute de l'employé, l'employeur doit généralement émettre un avertissement écrit et donner à l'employé la possibilité de fournir une défense ou une explication dans un délai spécifié (habituellement 8 jours).
  6. Délai de préavis : Le délai de préavis statutaire ou contractuel doit être respecté, sauf en cas de résiliation immédiate pour faute grave (ce qui nécessite toujours des procédures spécifiques).
  7. Paiement final : Lors de la résiliation, l'employeur doit payer à l'employé tous les salaires impayés, l'indemnité de congé (au prorata), l'indemnité de départ (si applicable), et la compensation pour les congés annuels non pris.
  8. Délivrance de certificats : L'employeur doit fournir à l'employé un certificat de travail et autres documents requis.

Les pièges courants incluent une justification insuffisante des motifs de résiliation, une remise incorrecte de la notification, le non-respect des procédures d'avertissement pour la résiliation pour faute, et un calcul ou un paiement incorrect de l'indemnité de départ ou des sommes dues.

Protections des employés contre le licenciement abusif

Le droit du travail slovène offre une protection importante aux employés contre les licenciements injustes ou illégaux. Si un employé estime que sa résiliation était illicite, il a le droit de la contester devant le tribunal.

Les motifs pour contester une résiliation incluent :

  • Absence de motifs légaux valides pour la résiliation.
  • Non-respect des étapes procédurales correctes (par exemple, notification incorrecte, absence d'avertissement lorsque requis, non-consultation).
  • Résiliation basée sur des raisons discriminatoires (par exemple, âge, sexe, religion, appartenance syndicale, grossesse).
  • Résiliation pendant des périodes protégées (par exemple, pendant la grossesse, le congé parental ou l'incapacité temporaire de travail, avec quelques exceptions).

Si un tribunal considère qu'une résiliation est illicite, il peut ordonner à l'employeur de réintégrer l'employé dans son poste précédent et de lui verser une indemnité pour la perte de salaire depuis la date de la résiliation jusqu'à la réintégration. Alternativement, le tribunal peut accorder à l'employé une indemnité plutôt que la réintégration, dont le montant est déterminé par le tribunal en fonction de facteurs tels que la durée de service, l'âge de l'employé, et la probabilité de retrouver un nouvel emploi. Les employeurs doivent donc assurer une conformité stricte à toutes les exigences légales pour réduire le risque de réclamations pour licenciement abusif.

Martijn
Daan
Harvey

Prêt à étendre votre équipe globale ?

Parlez à un expert