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Work permits and visas in Australie

549 EURpar employé/mois

Everything you need to know about work permits and visas for Australie

Updated on June 3, 2025

L’économie forte de l’Australie et sa haute qualité de vie en font un aimant pour les talents mondiaux. Des industries allant de la technologie à la santé font face à des pénuries de compétences, donc de nombreuses entreprises australiennes cherchent à l’étranger pour pourvoir des postes clés.

Cependant, les employeurs doivent être vigilants concernant les règles d’immigration. Embaucher un travailleur étranger sans autorisation appropriée peut entraîner de graves sanctions – allant de lourdes amendes (par exemple, jusqu’à A$82 500 et plus) à des interdictions de sponsoriser du personnel étranger.

Ce guide explique l’attrait de l’Australie pour les migrants et, pour les employeurs, les exigences cruciales en matière de visa et de permis de travail. Nous couvrirons qui a besoin d’un visa, les principales catégories de visas utilisées par les employeurs, les règles d’éligibilité et les obligations de sponsor, ainsi que des étapes pratiques pour l’embauche et la conformité.

En comprenant ces règles, vous aiderez vos recrues étrangères à s’intégrer en douceur et à maintenir la conformité de votre entreprise avec les lois australiennes.

Qui a besoin d’un visa ou d’un permis de travail en Australie

Les citoyens australiens peuvent travailler n’importe où en Australie sans restriction, même s’ils vivent actuellement à l’étranger. Les résidents permanents (titulaire d’un visa de résident permanent) disposent également de droits de travail complets.

Les citoyens de Nouvelle-Zélande bénéficient d’un traitement spécial dans le cadre de l’accord Trans-Tasman : ils détiennent un visa de catégorie spéciale permanent (sous-classe 444) et peuvent vivre et travailler en Australie indéfiniment sans demander de visa séparé.

Tout autre ressortissant – qu’il soit en possession d’un visa touristique temporaire ou sans visa australien – doit obtenir un visa de travail valide (souvent appelé permis de travail) avant de commencer un emploi. En pratique, les employeurs doivent confirmer le statut d’éligibilité au travail d’un candidat.

Si la personne n’est pas citoyen australien/NZ ou résident permanent, elle devra obtenir le visa australien approprié permettant l’emploi. Les employeurs ne doivent pas supposer qu’un visa à court terme (comme un visa touristique) inclut automatiquement des droits de travail – beaucoup ne le font pas.

En résumé, pour votre nouvelle recrue : aucun visa n’est nécessaire uniquement si elle est citoyen australien/NZ ou résident permanent. Tous les autres nécessitent un visa de travail spécifique adapté à leur rôle et à leur parcours.

Veiller à ce que chaque employé possède le bon visa est essentiel : l’emploi illégal entraîne de lourdes sanctions, alors vérifiez toujours l’éligibilité avant l’embauche.

Aperçu des types de visas de travail australiens pertinents pour les employeurs

L’Australie offre de nombreux parcours de visas, mais une poignée est la plus pertinente pour l’embauche ou la relocalisation du personnel. Voici un aperçu des principales catégories de visas couramment utilisées par les employeurs et les futurs employés :

Visa de Carence en Compétences Temporaire (Sous-classe 482)

Il s’agit d’un visa temporaire (jusqu’à 2-4 ans, selon le flux) qui permet à un employeur de parrainer un travailleur qualifié lorsqu’aucun Australien approprié n’est disponible. Le visa 482 comporte différents flux (court terme et moyen/long terme) basés sur les listes d’occupations et donne des droits de travail en Australie.

Un employeur doit d’abord devenir un Sponsor d’Entreprise Standard et nommer le poste. Le travailleur peut ensuite faire une demande pour le visa 482 une fois nommé par le sponsor approuvé. (Les sections ultérieures couvrent en détail le 482.)

Visa de Nomination d’Employeur (Sous-classe 186)

Le ENS 186 est un visa de résidence permanente pour les travailleurs qualifiés nommés par un employeur australien. Il comporte trois flux : Entrée Directe (pour ceux qui postulent depuis l’extérieur ou sans expérience préalable en Australie), Accord de Main-d’œuvre (si l’employeur a un accord négocié), et Transition de Résidence Temporaire (pour les titulaires de visas 482/457 ayant déjà travaillé pour l’employeur nommant ≥3 ans).

L’employé devient éventuellement résident permanent australien si sa demande est acceptée.

Visa de Professionnel Indépendant (Sous-classe 189)

Il s’agit d’un visa permanent basé sur un système de points pour les professionnels qualifiés non sponsorisés par un employeur. Le candidat doit soumettre une Expression of Interest et recevoir une invitation à postuler.

Le poste/occupation doit figurer sur la liste des occupations qualifiées de l’Australie. Les bénéficiaires peuvent travailler partout en Australie et obtenir la PR.

Contrairement aux visas sponsorisés, les employeurs ne nomment pas le candidat 189 – celui-ci se nomine lui-même via le système de points et doit répondre à des critères comme l’âge (généralement moins de 45 ans) et la maîtrise de l’anglais.

Visas de Talent Global / Innovation Nationale

Le programme de Talent Global de l’Australie (anciennement le visa Global Talent Independent (GTI)) est désormais remplacé par le visa Innovation Nationale (sous-classe 858) à partir du 6 décembre 2024. Ce visa sur invitation vise des individus exceptionnellement talentueux dans des domaines comme la technologie, la science et les arts.

Les candidats doivent déposer une Expression of Interest démontrant des réalisations de classe mondiale, et être invités par le gouvernement. Le NIV offre la résidence permanente et n’est pas nommé par l’employeur (bien qu’il existe un flux “Global Talent Employer Sponsored” pour des recrutements de niche).

En pratique, ce visa concerne des talents rares, mais les employeurs peuvent le garder à l’esprit lors du recrutement d’experts éminents.

Visa de Formation (Sous-classe 407)

Ce visa à court terme (jusqu’à 2 ans) permet à des travailleurs étrangers de venir en Australie pour une formation structurée en milieu de travail ou un développement professionnel. Par exemple, un employé international pourrait venir sous 407 pour se former sur de nouveaux équipements ou processus.

Les employeurs doivent être un sponsor approuvé pour les Activités Temporaire et fournir un plan de formation détaillé. Le visa est limité au programme de formation – les titulaires ne peuvent pas exercer d’activités professionnelles non liées au plan.

Visas d’Innovation Commerciale et d’Investissement

Ceux-ci (comme les sous-classes 188/888) sont conçus pour les entrepreneurs, investisseurs et propriétaires d’entreprises plutôt que pour des employés typiques. Le visa provisoire 188 permettait aux candidats fortunés de créer une entreprise ou d’investir en Australie, avec le visa permanent 888 en suivi.

Des changements récents (effet fin 2024) ont remplacé une grande partie de l’ancien programme d’Innovation Commerciale par le visa Innovation Nationale (sous-classe 858). En résumé, ces visas ne sont pas couramment utilisés pour l’embauche régulière, mais un entrepreneur technologique ou un investisseur recruté pourrait relever de ce programme.

Visas Vacances-Travail (Sous-classes 417 et 462)

Ce sont des visas temporaires (généralement 12 mois, renouvelables en effectuant un travail spécifique) disponibles pour les jeunes visiteurs de pays éligibles. Ils permettent aux titulaires de travailler en Australie pour compléter leur voyage.

Les employeurs peuvent embaucher des titulaires de visas vacances-travail (par exemple, étudiants universitaires ou backpackers). Il est important de noter que ces visas étaient traditionnellement limités à 6 mois avec un seul employeur.

Depuis janvier 2024, cette limite a été assouplie dans de nombreux secteurs (par exemple, hôtellerie, agriculture, santé, etc.). Cependant, le personnel en vacances-travail est généralement occasionnel / à temps partiel et peut avoir des restrictions dans leurs conditions de visa.

Les employeurs doivent vérifier la sous-classe spécifique du visa (417 ou 462) et s’assurer que la durée du travail respecte les règles du visa.

En plus de ce qui précède, l’Australie dispose de divers visas régionaux (par exemple, 491, 494, 187) pour les travailleurs qui s’engagent à vivre dans des zones non métropolitaines, ainsi que d’autres programmes spécialisés. Mais les visas listés ici couvrent les principales voies que les employeurs utilisent pour attirer des talents étrangers en milieu de travail australien.

Critères d’éligibilité et responsabilités de l’employeur par type de visa

Chaque type de visa a des exigences spécifiques pour l’employé et des obligations pour l’employeur. Voici un résumé des critères clés et des obligations pour chaque visa principal :

Visa de Carence en Compétences Temporaire (TSS) – Sous-classe 482

L’employé doit posséder des compétences, qualifications et expérience adaptées à l’occupation nommée, qui doit apparaître sur les listes d’occupations qualifiées de l’Australie (court terme ou moyen/long terme). Il doit généralement obtenir une évaluation positive des compétences et maîtriser l’anglais.

L’employeur doit d’abord devenir un Sponsor d’Entreprise Standard approuvé (en soumettant une demande via ImmiAccount) puis nommer le poste. Le travailleur peut ensuite faire une demande pour le visa 482 une fois nommé par le sponsor approuvé. (Les sections suivantes détaillent le 482.)

L’employeur doit également satisfaire à l’obligation de formation du gouvernement australien : payer la taxe Skilling Australians Fund (SAF) (actuellement A$3 000–5 000 par an de visa, selon la taille de l’entreprise) pour investir dans la formation locale. En tant que sponsor, l’entreprise doit respecter des obligations strictes : conserver des dossiers d’emploi, s’assurer que le travailleur ne réalise que des tâches liées à l’occupation nommée, et coopérer lors des inspections.

De manière cruciale, l’employeur doit payer au travailleur étranger le salaire du marché pour le poste (y compris tous les avantages). L’employeur ne peut pas faire payer le travailleur pour les coûts du visa, les frais de recrutement ou la taxe de formation – ceux-ci doivent être couverts par l’entreprise.

L’employeur doit également rembourser les frais de déplacement raisonnables si le travailleur ou sa famille doivent quitter l’Australie. En résumé, parrainer un visa 482 implique un engagement contraignant : l’employeur doit respecter le contrat de travail conformément aux lois australiennes du travail et notifier les autorités en cas de changements importants (comme le départ du titulaire du visa).

Visa de Nomination d’Employeur (ENS) – Sous-classe 186

L’employé doit avoir des compétences, qualifications et expérience correspondant à une occupation figurant sur la liste pertinente (généralement la Medium & Long-Term Skilled Occupation List) et doit généralement avoir moins de 45 ans (certaines exceptions s’appliquent). Pour le flux Entrée Directe, il peut postuler depuis l’étranger ou en Australie sans expérience locale préalable.

Pour le flux Transition de Résidence Temporaire (TRT), il doit avoir travaillé pour l’employeur nommant sur un visa 482/457 pendant au moins 3 ans. L’employeur doit déposer une nomination comme pour le 482 : s’inscrire sur ImmiAccount et soumettre une demande de nomination.

L’employeur doit démontrer que l’entreprise est active et conforme à la loi, que l’embauche de cette personne est un besoin réel, et que le salaire offert est au moins au niveau du marché australien pour le poste. Une fois nominé et approuvé, le travailleur postule pour le visa 186.

Après l’obtention du visa, l’employé devient résident permanent australien. Les obligations de l’employeur lors de la procédure de nomination sont similaires à celles du 482 : salaire équitable, activités commerciales légales, et poste de travail à plein temps authentique.

Notez qu’à la différence du 482, la taxe SAF n’est pas requise pour les nominations ENS (puisque le visa est permanent), mais l’employeur doit payer les frais de nomination et respecter toutes les obligations de parrainage habituelles une fois que l’employé est en possession du visa.

Visa de Professionnel Indépendant (Sous-classe 189)

Ce visa est la demande propre de l’employé, donc aucune sponsorship de l’employeur n’est impliquée. Le candidat doit obtenir suffisamment de points (≥65) sur des critères comme l’âge, la maîtrise de l’anglais, l’expérience professionnelle et la formation, et recevoir une invitation à postuler.

Les occupations doivent figurer sur la liste des métiers qualifiés, et la plupart des candidats ont moins de 45 ans et une maîtrise compétente de l’anglais. Il n’y a pas d’obligation pour un employeur, mais du point de vue de l’employeur, savoir qu’un candidat détient ou obtiendra probablement un visa 189 est idéal : la personne peut travailler immédiatement à son arrivée sans conditions de visa la liant à votre entreprise.

Visas Innovation Nationale / Talent Global (Sous-classe 858)

Pour ces visas sur invitation uniquement, le candidat doit être un leader reconnu internationalement ou un haut performeur dans certains domaines (science, technologie, arts, etc.). Ils déposent une Expression of Interest et, s’ils sont invités, postulent directement.

Le rôle de l’employeur est minimal : vous pouvez encourager une embauche clé à postuler, mais vous ne nominez ni ne sponsorisez dans la façon habituelle. En fait, le visa Innovation Nationale a remplacé à la fois l’ancien Global Talent Independent et le visa d’Innovation Commerciale.

Si votre candidat appartient à cette catégorie, la responsabilité de l’employeur se limite à soutenir leur candidature (par exemple, fournir des détails sur l’emploi) mais le visa lui-même confère des droits de travail complets de façon indépendante.

Visa de Formation (Sous-classe 407)

L’employé doit participer à un programme de formation authentique lié à son occupation. Typiquement, il s’agit de travailleurs étrangers venant en Australie temporairement pour répondre à des exigences de licence professionnelle ou acquérir de nouvelles compétences.

L’employeur (ou un autre fournisseur de formation approuvé) doit agir en tant que Sponsor d’Activités Temporaire. Cela implique de demander à être un sponsor approuvé, puis de nommer le stagiaire et le programme de formation spécifique.

L’employeur doit définir un plan de formation structuré. Une fois le visa 407 accordé, le stagiaire peut rester en Australie (en général jusqu’à 2 ans) pour cette formation.

Il est important de noter que le visa est soumis à la Condition 8102, qui interdit au titulaire d’effectuer tout travail en dehors du programme de formation spécifié. L’employeur doit s’assurer que le stagiaire ne réalise que les activités prévues et fournit tout soutien nécessaire, mais les taxes et lois du travail habituelles s’appliquent si la formation implique des activités rémunérées.

Visas d’Innovation Commerciale et d’Investissement

Depuis fin 2024, cette voie a été largement intégrée dans le visa Innovation Nationale. Auparavant, les sous-classes 188/888 étaient destinées aux propriétaires d’entreprises/investisseurs.

Pour faire court : l’employé (qui est en réalité un entrepreneur) devait répondre à des seuils élevés d’actifs et de chiffre d’affaires pour obtenir le visa provisoire 188, puis le 888 pour la permanence. L’employeur (gouvernement de l’État) devait le nommer.

Aujourd’hui, les employeurs traitent rarement cela pour des embauches régulières. Si vous recrutez quelqu’un qui vient essentiellement pour démarrer ou investir dans une entreprise, vérifiez si le nouveau NIV pourrait s’appliquer.

Sinon, sachez simplement que ces visas existent mais n’impliquent pas de parrainage ou d’obligations classiques de l’employeur.

Visas Vacances-Travail (Sous-classes 417 et 462)

Ce sont des visas temporaires (généralement 12 mois, renouvelables en effectuant un travail spécifique) disponibles pour les jeunes visiteurs de pays éligibles. Ils permettent aux titulaires de travailler en Australie pour compléter leur voyage.

Les employeurs peuvent embaucher des titulaires de visas vacances-travail comme n’importe quel travailleur occasionnel, à condition que le poste soit légal et que le salarié soit payé au moins au salaire minimum australien ou au taux de la Convention collective. La responsabilité de l’employeur consiste principalement à respecter les règles de Fair Work et à s’assurer que les conditions du visa sont respectées.

Traditionnellement, les titulaires de visas WH étaient limités à 6 mois avec un seul employeur, mais depuis janvier 2024, cette restriction a été assouplie dans de nombreux secteurs (par exemple, hôtellerie, agriculture, santé, etc.). Si vous envisagez d’employer quelqu’un avec un visa vacances-travail, vérifiez la sous-classe spécifique du visa et le respect des limites de travail.

De plus, ces visas ne donnent pas droit à la résidence permanente et sont destinés à compléter les voyages, pas à un emploi à long terme.

Dans tous les cas, l’employeur doit également s’assurer que le titulaire du visa remplit les conditions de santé et de caractère, et ne doit pas employer quelqu’un en violation de la loi australienne. Beaucoup de types de visas exigent que le travailleur ait l’intention réelle de rester temporairement (sauf pour les visas PR) et possède une assurance santé si nécessaire.

Les employeurs doivent conserver des copies des avis d’octroi de visa ou utiliser le système Visa Entitlement Verification Online (VEVO) pour confirmer les droits de travail d’un employé. En comprenant les critères de chaque visa, vous saurez exactement quelles qualifications le candidat doit avoir et quels documents vous devez compléter.

Guide étape par étape pour embaucher ou relocaliser un travailleur étranger en Australie

1. Déterminer le bon type de visa

En fonction du rôle, du niveau de compétence et du profil du candidat, choisissez la catégorie de visa adaptée. Par exemple, un professionnel qualifié avec une occupation en demande pourrait utiliser le visa 482 ou 186 ; un ingénieur pourrait postuler sur un visa 189 basé sur des points ; un stagiaire utiliserait un 407 ; etc.

Vérifiez les listes de l’Australian Department of Home Affairs (DHA) pour voir si le poste figure sur une liste d’occupations qualifiées, et examinez les exigences d’âge, d’anglais et d’expérience pour chaque visa.

2. Obtenir l’approbation du parrainage (si nécessaire)

Si le visa nécessite un sponsor employeur (comme le 482 ou le 186), enregistrez votre entreprise pour le parrainage via ImmiAccount. Vous déposerez une demande pour devenir un Sponsor d’Entreprise Standard auprès de DHA.

Cela implique de fournir des détails sur l’entreprise, des preuves de test du marché du travail (publicité pour le poste localement), et de payer des frais de parrainage. Ce n’est qu’après l’approbation de votre entreprise comme sponsor que vous pourrez nommer un poste et une personne spécifiques.

3. Nommer le poste et l’employé

En utilisant ImmiAccount, déposez une demande de nomination pour le poste spécifique et le candidat étranger. Vous devez préciser le titre du poste, les responsabilités, le salaire (au ou au-dessus du taux du marché), et expliquer pourquoi un Australien ne peut pas occuper ce poste.

Vous payez également des frais de nomination. DHA évalue la nomination selon des critères comme la légalité de l’entreprise, le besoin réel, et la suffisance du salaire. Une fois la nomination approuvée, le processus de demande de visa peut continuer.

4. Le candidat dépose la demande de visa

Le candidat à l’étranger soumet sa demande de visa en ligne via ImmiAccount, incluant les documents d’identité, les évaluations de compétences, les examens médicaux, et la preuve de la nomination (si nécessaire). Pour les visas parrainés par l’employeur, ils doivent généralement postuler dans un délai après la nomination.

Pour les visas non sponsorisés (comme 189 ou 858), le candidat la dépose lui-même, souvent après avoir reçu une invitation. Surveillez les délais de traitement et fournissez rapidement toute information demandée par DHA.

5. Obtenir l’octroi du visa et finaliser les modalités d’emploi

Une fois le visa accordé, vous devriez obtenir une copie de l’avis d’octroi ou vérifier le droit de travail du salarié via VEVO. Informez vos équipes RH et paie du début du contrat, du salaire, de la superannuation et des obligations fiscales pour le nouvel embauché.

Si le salarié déménage de l’étranger, coordonnez avec lui la logistique de relocalisation : assistance pour le logement, ouverture de comptes bancaires, mise en place de la fiscalité et de l’assurance santé, et toute orientation nécessaire.

Préparez un contrat de travail conforme aux lois australiennes du travail et aux conditions du visa (par exemple, taux de rémunération, responsabilités, lieu).

6. Intégrer le salarié

Le jour de l’arrivée ou avant, assurez-vous que toute la paperasse est complétée : que le salarié remplisse les formulaires de taxe (TFN), de superannuation, et fournisse toute politique d’entreprise. Présentez-le à l’équipe, organisez le matériel nécessaire et les accès, et aidez-le à s’installer.

Nous abordons dans une section ultérieure les meilleures pratiques pour la relocalisation et l’intégration culturelle. Chaque étape doit être réalisée avec soin. Conservez des copies de toutes les demandes de visa, de parrainage, des reçus et de la correspondance avec DHA.

Si le processus semble complexe, envisagez de consulter un conseiller en immigration ou d’utiliser des services comme Rivermate (voir Conclusion). L’essentiel est de commencer tôt : le traitement des visas peut prendre des semaines ou des mois, alors initiez le parrainage et la demande bien avant la date de début prévue du salarié.

Conformité de l’employeur et obligations légales

Embaucher un employé étranger signifie respecter à la fois la législation sur l’immigration et la législation du travail. Selon la loi australienne, les employeurs doivent respecter toutes les réglementations du lieu de travail (Fair Work Act, loi anti-discrimination, etc.) et aussi remplir leurs obligations de parrainage en matière d’immigration.

Voici quelques-unes des obligations les plus importantes :

Rémunération et Conditions

Veillez à ce que le travailleur étranger reçoive le même salaire et les mêmes droits qu’un Australien effectuant le même travail. Comme le souligne le Fair Work Ombudsman, les sponsors doivent fournir “une rémunération équivalente à celle de tout employé australien ayant la même occupation” dans l’entreprise.

Les taux de rémunération doivent respecter les Awards ou conventions applicables, et les termes du contrat doivent correspondre à ce qui a été nommé à l’immigration (par exemple, heures, responsabilités, lieu).

Pas de Transfert de Coûts

Selon la loi, l’employeur ne peut pas transférer certains coûts à l’employé. Le sponsor doit payer ses propres frais de parrainage et de nomination, ainsi que la taxe SAF obligatoire.

Les employeurs ne doivent pas faire payer le demandeur de visa pour ces coûts ou les frais d’agence. Les règles de Fair Work interdisent spécifiquement de faire payer à l’employé les coûts liés à l’agent en migration ou au parrainage.

Tenue de Dossiers Précise

Conservez des dossiers détaillés de l’emploi du titulaire du visa – heures travaillées, rémunération, et tout changement dans leur poste. Les sponsors doivent être prêts à fournir ces documents au Department of Home Affairs en cas d’audit.

Tout changement dans la situation du travailleur (par exemple, arrêt du travail, changement de rôle ou de salaire) doit être signalé à DHA dans les délais impartis. Coopérer avec les inspecteurs et auditeurs est obligatoire.

Surveillance de l’Autorisation de Travail

Assurez-vous que l’employé ne travaille que dans le rôle et le lieu autorisés par son visa. Il ne doit pas prendre d’autres emplois sauf si son visa le permet.

L’employeur doit vérifier que le titulaire du visa ne travaille pas illégalement pour une autre entreprise.

Engagement de Formation

Pour les visas 482, payer la taxe SAF est une obligation formelle, soutenant la formation des Australiens locaux. De plus, les sponsors sont censés aider à améliorer les compétences du personnel australien dans le cadre d’un “exigence de développement de la main-d’œuvre”.

Conformité Fair Work

Comme pour toute embauche, les employeurs doivent respecter les normes minimales du Fair Work Act : salaires selon les Awards, cotisations de superannuation, droits aux congés, et conditions de travail sécurisées. Les titulaires de visa ont les mêmes droits au travail que les autres employés, et les employeurs ne doivent pas exploiter leur statut d’immigration.

Conditions Spécifiques au Visa

Si le visa comporte des conditions particulières (par exemple, un titulaire de visa 482 ne doit travailler que dans l’occupation nommée, un stagiaire 407 doit suivre le plan de formation), l’employeur doit les faire respecter. Par exemple, un sponsor 407 doit s’assurer que le stagiaire reçoit la formation prévue et ne réalise pas de tâches non liées.

Le non-respect de ces obligations peut entraîner de graves sanctions. La Border Force australienne (ABF) peut imposer des amendes (jusqu’à A$82 500 ou plus par infraction) et révoquer les approbations de parrainage.

Les violations répétées peuvent conduire à des interdictions de sponsoriser des employés étrangers. Le Fair Work Ombudsman peut également agir en cas de violation des salaires ou de traitement injuste, indépendamment du statut d’immigration.

En résumé, la conformité n’est pas optionnelle : elle protège à la fois les droits du travailleur et la capacité de votre entreprise à fonctionner.

Défis courants et solutions pour l’embauche internationale

Un défi majeur est la complexité des lois sur l’immigration. Les règles de visa de l’Australie changent régulièrement et varient selon l’occupation et la région. Il peut être difficile pour des employeurs occupés de rester à jour.

Solution : Planifiez bien à l’avance. Consultez les directives officielles du DHA (ou un expert en immigration) pour chaque cas. Utilisez des checklists pour garantir que toutes les exigences du sous-classe de visa sont respectées.

Comme le note un guide d’un employeur, de nombreuses entreprises choisissent de travailler avec un employer-of-record ou un spécialiste en immigration pour gérer les nuances de l’embauche mondiale tout en restant conformes.

Temps et coûts

Les demandes de visa (surtout les visas permanents) peuvent prendre des mois, et les frais pour le parrainage, la nomination et les visas s’accumulent. Solution : Intégrez ces délais et coûts dans votre plan d’embauche.

Commencez le processus de visa bien avant la date de début. Prévoyez un budget pour les taxes et les frais d’agence.

Dans la mesure du possible, maintenez le même candidat pour la résidence permanente (par exemple, en utilisant 482 puis 186) afin d’éviter de payer plusieurs fois.

Exigences du marché du travail

Certains visas (comme 482 et 186) nécessitent une preuve de test du marché du travail – prouver que vous n’avez pas pu trouver un Australien pour le poste. Cela implique de faire de la publicité localement et de documenter cette démarche.

Solution : Intégrez du temps pour la publicité dans votre processus, et conservez des preuves (annonces, notes d’entretien) montrant vos efforts de recrutement sincères. Les responsables du recrutement doivent coordonner avec les RH dès le début pour gérer cette étape.

Différences culturelles et linguistiques

Un recrue étrangère peut faire face à une adaptation difficile à la culture de travail australienne, au slang ou aux pratiques commerciales. Les malentendus peuvent créer des frictions.

Solution : Fournissez une intégration culturelle (voir section suivante). Associez le nouveau à un mentor ou un collègue qui peut aider à expliquer les coutumes et les normes de l’entreprise.

Encouragez une communication ouverte et la patience pendant que les deux parties apprennent.

Charge administrative

La gestion de la paie pour les embauches internationales peut être compliquée (par exemple, retenues fiscales, superannuation, banques). Solution : Utilisez un service de paie ou une plateforme RH globale qui gère l’intégration internationale.

Ayez un service RH local ou des comptables prêts à conseiller sur les enregistrements fiscaux et la superannuation. Le guide Rippling insiste sur l’importance de “régler la paperasserie tôt” pour éviter que l’employé soit pris au dépourvu par des procédures financières ou fiscales inconnues.

Risque de mauvaise classification

Les employeurs tentent parfois de contourner en embauchant des travailleurs internationaux comme “contractants” ou freelances pour éviter les obligations de sponsor. C’est risqué : une mauvaise classification peut entraîner de lourdes amendes ou des arriérés de salaire.

Solution : Soyez honnête sur la relation d’emploi. Si vous contrôlez le travail de la personne et qu’elle correspond à un profil d’employé, embauchez-la avec un visa et en tant qu’employé.

Si le modèle de contractant s’applique réellement, engagez-les correctement en tant que contractant sans leur donner l’autorisation de travailler en Australie. La mauvaise classification peut coûter cher si elle est contestée.

Changements dans la législation

L’Australie met à jour périodiquement ses règles d’immigration et du travail (par exemple, la restriction de 6 mois sur les visas vacances-travail a été assouplie en 2024, et de nouveaux programmes comme le NIV ont été introduits). Solution : Consultez régulièrement le site du Department of Home Affairs pour les mises à jour.

Si la catégorie de visa d’un embauché existant devient obsolète ou qu’une nouvelle voie s’ouvre, envisagez de la faire évoluer. Par exemple, un travailleur sur un visa 457 bientôt expiré pourrait passer à un 482 ou 186 s’il est éligible.

Refus ou retards inattendus de visa

Un visa refusé peut compromettre un plan d’embauche. Solution : Maintenez des candidats alternatifs ou des arrangements provisoires. Ne permettez jamais à quelqu’un de commencer à travailler sans visa octroyé.

Si un visa est refusé, examinez attentivement les raisons et envisagez de faire une nouvelle demande ou de choisir une autre voie de visa.

En anticipant ces défis et en utilisant judicieusement les ressources (conseils juridiques, EOR, outils RH globaux, directives gouvernementales), les employeurs peuvent faciliter le processus. Beaucoup d’entreprises constatent que sous-traiter la conformité complexe à un spécialiste (comme un service EOR) réduit le risque.

L’essentiel est la diligence : chaque embauche étrangère repose sur une confiance mutuelle, et faire les choses dans les règles est dans l’intérêt de tous.

Bonnes pratiques pour la relocalisation et l’intégration des employés étrangers en Australie

Une fois le visa obtenu et l’embauche effectuée, une relocalisation et une intégration réfléchies peuvent faire une grande différence. Voici quelques bonnes pratiques pour aider votre nouvel employé international à s’installer et à devenir productif :

Support en matière de visa et d’immigration

Aidez l’employé avec les formalités restantes liées au visa. Assurez-vous qu’il reçoive une lettre officielle confirmant le parrainage ou l’emploi à des fins de visa.

Soyez disponible pour répondre à ses questions sur les conditions du visa (par exemple, combien de temps il peut rester, options de renouvellement). Faciliter le processus de visa réduira leur stress et accélérera leur arrivée.

Assistance pour le logement

Un défi pratique pour beaucoup d’expatriés est le logement. Offrez un soutien à la relocalisation comme un hébergement temporaire fourni par l’entreprise, une allocation logement, ou une aide pour rechercher un logement.

Même de simples conseils sur la location (expliquer les cautions, les termes du bail, les quartiers) sont précieux. Comme le conseillent les experts en relocalisation, “trouver un logement adapté est crucial” – offrir un hébergement ou aider à la location “garantit qu’ils disposent d’un endroit confortable dès le premier jour”.

Pack de bienvenue et orientation

Préparez un kit de bienvenue avec des informations sur le bureau, la culture d’entreprise, les transports en commun, les commodités locales, et tout objet de bienvenue australien (cartes, cartes de transport, carte SIM locale, etc.). Programmez une session d’orientation adaptée aux recrutés internationaux.

Cela peut inclure une visite du lieu de travail, des présentations à l’équipe, et un aperçu des normes de travail australiennes. L’objectif est de leur “faire comprendre la culture de travail australienne et de leur présenter leur nouvelle équipe” dès le départ.

Clarifiez les styles de communication et les attentes dès le début : par exemple, certaines cultures privilégient les e-mails formels alors que les Australiens utilisent souvent des outils de chat directs. Rendre ces normes explicites facilite leur intégration.

Paperasse et mise en place financière

Complétez toute la paperasserie d’emploi avant le premier jour. Les employés internationaux ne connaissent peut-être pas les exigences fiscales et de superannuation locales.

Fournissez des conseils (ou des ressources) pour demander un Tax File Number (TFN), choisir un fonds de superannuation, et comprendre le fonctionnement de la paie australienne. Les experts soulignent l’importance de régler les contrats, formulaires fiscaux et avantages avant le jour J.

Vous pouvez même organiser une réunion avec votre équipe de paie ou RH pour leur expliquer les dates de paie, les fiches de paie, et la configuration des comptes bancaires pour le paiement du salaire.

Mise en place bancaire et santé

Aidez l’employé à ouvrir un compte bancaire local et expliquez comment seront gérés le salaire, les taxes et la superannuation. Pour les employés à long terme, expliquez le système de santé australien (Medicare), les obligations d’assurance, et les éventuelles périodes d’attente.

Dirigez-les vers les ressources pertinentes. Un conseil pratique est d’aider à la gestion bancaire et financière : ouvrir des comptes et comprendre la fiscalité peut grandement faciliter leur transition.

Langue et communication

Si l’anglais n’est pas leur langue maternelle, assurez-vous que les communications professionnelles soient claires. Encouragez les collègues à parler lentement et à éviter le slang au début.

Fournissez des ressources ou une formation si nécessaire (par exemple, des cours d’anglais professionnel). Une communication claire favorise la confiance et la productivité.

Sensibilité culturelle

Encouragez l’équipe à faire preuve de conscience culturelle. Célébrez l’origine du nouvel employé – par exemple, autorisez une brève présentation de leur culture d’origine lors d’une réunion d’équipe ou un déjeuner partagé.

De petits gestes (les saluer dans leur langue, leur souhaiter de bonnes vacances) créent une bonne ambiance. En découvrant l’Australie, ils apprécieront aussi leur perspective comme un atout pour l’entreprise.

Tâches d’intégration

Comme pour toute embauche, définissez des attentes claires pour le poste et des objectifs. Fournissez une formation sur les systèmes ou outils propriétaires. Pour une conformité à distance, le guide Rippling recommande de s’assurer que les nouvelles recrues “ont accès à tout ce dont elles ont besoin dès le premier jour”, y compris la technologie et les outils de communication.

Désignez un mentor ou un collègue pour répondre aux questions quotidiennes. Des points réguliers dans les premières semaines permettent d’identifier rapidement les problèmes et de montrer du soutien.

Retour d’expérience et inclusion

Après quelques semaines, demandez un retour sur le processus de relocalisation et d’intégration. Y a-t-il des confusions dans la paperasserie ? S’intègrent-ils bien à l’équipe ?

Utilisez ces retours pour améliorer votre processus. Maintenez leur engagement en les impliquant dans des réunions et projets dès le début, pour qu’ils se sentent valorisés.

En gérant activement ces étapes de relocalisation et d’intégration, vous aidez non seulement l’employé à s’adapter, mais vous démontrez aussi du respect et de l’investissement envers votre personnel international. Une transition en douceur favorise la fidélité et prépare le terrain pour une rétention à long terme.

Conclusion

L’Australie offre des opportunités fantastiques pour les talents mondiaux, mais embaucher à l’international nécessite une planification minutieuse et la conformité. Dans ce guide, nous avons vu que les employeurs doivent distinguer citoyens, résidents permanents et ressortissants étrangers, et connaître des visas comme le Temporary Skill Shortage (482), l’Employer Nomination Scheme (186), le Skilled Independent (189), le Global Talent/Innovation (858), le Training (407), et d’autres.

Chaque visa a ses propres critères d’éligibilité et obligations pour l’employeur – de payer les taxes de formation à tenir des dossiers de parrainage. Nous avons décrit le processus étape par étape pour intégrer quelqu’un, et souligné les devoirs de conformité en matière d’immigration et de droit du travail.

Les défis courants – comme la paperasserie complexe, l’évolution des réglementations et les différences culturelles – peuvent être gérés par une préparation anticipée et, dans de nombreux cas, par l’aide d’experts. De même, les bonnes pratiques en matière de relocalisation et d’intégration (comme le soutien en visa, l’aide au logement et une orientation approfondie) peuvent grandement améliorer l’intégration de votre personnel international.

Si votre entreprise navigue dans les visas ou permis de travail en Australie, ne le faites pas seul. Pour un accompagnement expert en parrainage, demandes de visa et conformité, envisagez de contacter Rivermate.

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