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Work permits and visas in Pays-Bas

499 EURpar employé/mois

Everything you need to know about work permits and visas for Pays-Bas

Updated on June 3, 2025

Dans une économie de plus en plus mondialisée, les Pays-Bas se distinguent comme une destination privilégiée pour les affaires internationales et un aimant pour les professionnels qualifiés du monde entier. Pour les employeurs, la capacité à exploiter cette diversité de talents constitue un avantage concurrentiel majeur. Elle offre un accès à des compétences spécialisées, favorise l'innovation et stimule la croissance.

Réaliser ces bénéfices, cependant, dépend d'une compréhension fondamentale du droit de l'immigration néerlandais, en particulier en ce qui concerne les work permits et visas. Pour toute entreprise aux Pays-Bas, comprendre et respecter ces réglementations n'est pas simplement une étape bureaucratique, mais une impérative commerciale cruciale.

La principale raison pour laquelle les work permits et visas sont si importants pour les employeurs aux Pays-Bas réside dans la conformité légale et la mitigation des risques. Les autorités néerlandaises maintiennent un cadre d'immigration strict. Les employeurs portent la responsabilité ultime de s'assurer que tout employé non néerlandais possède l'autorisation de travail appropriée avant même de commencer ses fonctions.

Le non-respect de l'obligation d'obtenir les work permits ou visas appropriés peut entraîner de graves conséquences. Celles-ci incluent des pénalités financières substantielles, des répercussions juridiques importantes, et dans les cas graves, des poursuites pénales pour l'entreprise et ses responsables. Au-delà des sanctions légales directes, le non-respect peut porter atteinte à la réputation de l'entreprise, compromettant sa capacité à attirer et retenir des talents mondiaux à l'avenir.

Dans un contexte où la mobilité globale s'accroît et où les tendances de télétravail brouillent les frontières géographiques, le gouvernement néerlandais reste vigilant quant à l'application des règles d'immigration. Travailler avec un visa touristique, par exemple, est une infraction strictement illégale et punissable.

De plus, naviguer dans des réglementations complexes fait partie intégrante du système d'immigration néerlandais. Les exigences sont souvent nuancées, nécessitant un permis de résidence et de travail combiné selon la nationalité de l'employé et la durée de son séjour prévu. L'interconnexion de ces permis, couplée à des conditions spécifiques pour différentes catégories de visas, exige une attention méticuleuse aux détails. Cette complexité souligne la nécessité pour les employeurs d'être bien informés sur les différentes voies possibles, afin de choisir la bonne pour chaque scénario d'embauche unique aux Pays-Bas.

Acquisition de talents et planification aux Pays-Bas

Enfin, une compréhension approfondie des processus de work permit et visa est indispensable pour une acquisition de talents efficace et une planification stratégique. Sur un marché du travail compétitif, la capacité à embaucher ou à relocaliser rapidement des employés qualifiés constitue un avantage concurrentiel. Une planification adéquate des visas garantit que les nouvelles recrues internationales peuvent commencer leur rôle à temps, s'intégrer harmonieusement dans l'équipe, et contribuer rapidement aux objectifs commerciaux. À l'inverse, un manque de connaissance ou des erreurs dans le processus de visa peuvent entraîner des retards prolongés, des candidats frustrés, et des opportunités manquées. En somme, les work permits et visas ne sont pas seulement une obligation légale ; ils sont fondamentaux pour une acquisition internationale de talents réussie, une intégration efficace, et la croissance soutenue d'une entreprise aux Pays-Bas.

Qui a besoin d'un visa ou d'un work permit aux Pays-Bas ?

Définir qui nécessite un visa ou un work permit aux Pays-Bas est la première étape pour tout employeur envisageant le recrutement international. Les règles sont principalement dictées par la nationalité du candidat et la durée de son séjour prévu.

Citoyens de l'UE/EEE et Suisse aux Pays-Bas

Les citoyens de l'UE/EEE et de Suisse bénéficient d’un statut privilégié aux Pays-Bas. Les ressortissants des pays de l’Union européenne (UE), de l’Espace économique européen (EEE), et de la Suisse profitent du principe de liberté de circulation. Cela signifie qu'ils n'ont pas besoin d'un work permit ou d'un visa d'entrée pour vivre et travailler aux Pays-Bas. Pour ces individus, un passeport valide ou une carte d’identité nationale suffit pour l'entrée et l'emploi. Bien qu'ils ne soient pas soumis aux exigences d'autorisation de travail, ils peuvent néanmoins devoir s'enregistrer auprès de la municipalité locale (gemeente) pour les registres de résidence, ce qui est une étape administrative standard pour tous les résidents de longue durée.

Non-Citoyens de l'UE/EEE/Suisse aux Pays-Bas

Inversement, les Non-Citoyens de l'UE/EEE/Suisse sont généralement soumis à des exigences d'autorisation de travail. Presque tous les travailleurs étrangers hors de ces blocs doivent obtenir une autorisation adéquate pour travailler aux Pays-Bas. Cette catégorie étendue inclut des ressortissants de grandes économies telles que les États-Unis, l'Inde, la Chine, et, de manière significative, le Royaume-Uni après Brexit. Pour ces individus, les employeurs ne peuvent généralement faire qu'une seule offre d'emploi après avoir obtenu un work permit. La forme précise de cette permission peut varier, allant d’un permis de travail séparé à un permis combiné de travail et de résidence, selon la situation spécifique.

Courts séjours (90 jours ou moins) aux Pays-Bas

La durée du séjour influence également fortement le type d’autorisation requis. Pour les courts séjours, généralement 90 jours ou moins, les visiteurs non-UE venant aux Pays-Bas pour des missions de travail spécifiques nécessitent souvent un permis de travail à court terme, appelé Tewerkstellingsvergunning (TWV). Ce TWV est généralement requis en plus d’un visa Schengen si la nationalité de l’individu exige un visa d’entrée pour de courts séjours. Il est important de noter que si certains visites d'affaires courtes — telles que participer à des réunions, des conférences ou des réparations d’équipements — peuvent être autorisées sans work permit sous des exemptions spécifiques, toute activité qualifiée explicitement de "travail" (c’est-à-dire un travail productif) nécessite généralement un permis, même pour de courtes durées. Les employeurs doivent toujours vérifier minutieusement si l’activité prévue entre dans ces exemptions étroites.

Séjours longs (plus de 90 jours) aux Pays-Bas

Pour les séjours prolongés, dépassant 90 jours, tout employé non-UE prévoyant de rester aux Pays-Bas pour une période étendue nécessite presque invariablement un permis combiné de résidence et de travail, appelé Gecombineerde Vergunning voor Verblijf en Arbeid (GVVA), ou communément, le permis unique. Dans de nombreux cas, l’employé devra également obtenir un visa de résidence provisoire (Machtiging tot Voorlopig Verblijf, ou MVV) pour entrer aux Pays-Bas pendant que sa demande de permis de résidence est en cours. Cependant, certains pays sont exemptés de cette exigence MVV (par exemple, États-Unis, Canada, Australie, Japon, Corée du Sud, Nouvelle-Zélande, et Royaume-Uni, entre autres). Pour ces ressortissants exemptés de MVV, ils peuvent voyager directement aux Pays-Bas et demander leur permis de résidence à leur arrivée. En résumé, si un employé n’est pas ressortissant de l’UE/EEE/Suisse, la prudence veut que l’employeur considère toujours qu’un work permit et/ou visa sera nécessaire, nécessitant une planification et une préparation précoces.

Exceptions aux règles aux Pays-Bas

Il existe quelques exceptions à ces règles générales aux Pays-Bas. Certains non-UE peuvent ne pas nécessiter de work permit séparé en raison de leur statut de résidence existant. Par exemple, les détenteurs d’un permis de résidence permanent néerlandais, ou les partenaires de citoyens néerlandais ou de l’UE qui ont eux-mêmes le droit de travailler, sont souvent autorisés à travailler librement sans autorisation supplémentaire. De même, les personnes détenant un permis de résidence spécial néerlandais indiquant explicitement "arbeid vrij toegestaan" (travail librement autorisé) sont exemptées de l’obligation de TWV. Cependant, ces cas sont très spécifiques et moins courants pour le talent étranger recruté par l’employeur. La majorité des employeurs souhaitant faire venir des talents internationaux aux Pays-Bas traiteront principalement avec les catégories de visas de travail standard, que nous allons maintenant explorer plus en détail.

Aperçu des types de visas de travail aux Pays-Bas

Les Pays-Bas proposent plusieurs catégories distinctes de visas et permis permettant aux ressortissants étrangers de travailler. Les employeurs doivent comprendre les subtilités de ces catégories pour déterminer la voie la plus appropriée pour leur futur employé.

Permis de Migrant Hautement Qualifié (Kennismigrant) aux Pays-Bas

Peut-être la voie la plus prisée par les entreprises cherchant à attirer des professionnels hautement qualifiés est le Permis de Migrant Hautement Qualifié (Kennismigrant) aux Pays-Bas. Il s’agit d’un permis de résidence spécifiquement conçu pour les "migrants hautement qualifiés", où l’employeur néerlandais agit comme sponsor reconnu. C’est une pierre angulaire de la politique d’immigration néerlandaise, visant à attirer des talents internationaux éduqués et à hauts revenus pour renforcer l’économie nationale. Un avantage important de cette catégorie est l’absence de test sur le marché du travail. Cela simplifie et accélère considérablement le processus de demande, à condition que les exigences strictes — notamment les seuils salariaux élevés et le statut de sponsor reconnu de l’employeur — soient respectées.

Carte Bleue de l’UE aux Pays-Bas

Une autre voie importante, applicable à travers l’Union européenne, est la Carte Bleue de l’UE. Aux Pays-Bas, le régime de la Carte Bleue fonctionne parallèlement au régime national de Migrant Hautement Qualifié, partageant des similitudes mais aussi des différences distinctes. La Carte Bleue de l’UE cible les employés non-UE hautement qualifiés et exige un diplôme d’études supérieures (généralement un bachelor universitaire ou équivalent) ainsi qu’un salaire minimum spécifique, généralement supérieur au seuil national de Migrant Hautement Qualifié. Bien que les critères soient stricts, un avantage clé de la Carte Bleue de l’UE est sa mobilité facilitée : un titulaire de la Carte Bleue peut plus facilement se déplacer vers d’autres pays de l’UE après avoir résidé 18 mois ou plus dans le pays d’émission initial. Contrairement au permis HSM néerlandais, un employeur n’a pas nécessairement besoin d’être un sponsor reconnu par l’IND pour utiliser le régime de la Carte Bleue, bien que le fait d’avoir ce statut puisse accélérer le traitement global.

Transfert Intra-entreprise (ICT) aux Pays-Bas

Pour les multinationales, le Permis de Transfert Intra-entreprise (ICT) est un mécanisme crucial. Ce permis met en œuvre la directive de l’UE sur le transfert intra-entreprise et est destiné aux employés étrangers d’une entreprise multinationale transférés dans une filiale ou un bureau néerlandais. Il s’applique aux managers, spécialistes ou stagiaires venant de l’extérieur de l’UE pour travailler temporairement dans le même groupe d’entreprises aux Pays-Bas. Pour être éligible, l’individu doit avoir été employé par la société à l’étranger pendant au moins trois mois avant le transfert.

Le permis ICT est intrinsèquement temporaire, avec une durée maximale de trois ans pour les managers et spécialistes, et un an pour les stagiaires, et il est strictement lié à l’entreprise de transfert. Une fois la durée maximale atteinte, l’employé doit généralement passer du temps hors de l’UE avant de pouvoir postuler à nouveau pour un permis ICT, ou il doit passer à une autre catégorie de permis s’il remplit les conditions.

Permis de travail "Classique" (TWV/GVVA) aux Pays-Bas

Si un candidat ne remplit pas les critères spécifiques pour le Migrant Hautement Qualifié, la Carte Bleue de l’UE ou le permis ICT, l’employeur peut poursuivre avec un "Permis de travail classique" (TWV pour courts séjours ou GVVA pour longs séjours) pour un emploi général. Pour des séjours de plus de 90 jours, ce sera généralement le GVVA (permis combiné de travail et de résidence). Ces catégories sont plus strictes que celles pour les hautement qualifiés, car elles exigent généralement que l’employeur prouve qu’aucun candidat néerlandais ou de l’UE approprié n’a pu être trouvé pour le poste. Cela implique souvent une campagne de recrutement étendue et l’obtention d’une approbation de l’Agence d’Assurance-Chômage (UWV). Ce processus est plus rigoureux et peut prendre beaucoup plus de temps en raison du test sur le marché du travail. Il est couramment utilisé pour embaucher des travailleurs de niveau intermédiaire ou d’autres profils ne remplissant pas les critères stricts de "hautement qualifié" ou spécialisés.

Visa d’Année d’Orientation (Zoekjaar) aux Pays-Bas

Une catégorie distincte et souvent avantageuse pour les employeurs est le Visa d’Année d’Orientation (Zoekjaar). Il s’agit d’un permis de résidence spécial de 12 mois conçu pour les jeunes diplômés et chercheurs récents. Les étrangers ayant obtenu un diplôme ou terminé une recherche aux Pays-Bas, ou ayant été diplômés d’une université internationale de rang mondial (selon des classements spécifiques) dans les trois dernières années, peuvent en faire la demande. L’avantage principal pour les employeurs est que les titulaires d’un visa Zoekjaar peuvent vivre aux Pays-Bas pendant un an pour chercher du travail, et ils sont autorisés à travailler pour n’importe quel employeur durant cette période sans besoin d’un autre work permit ou sponsor. Cela signifie que si un employeur embauche quelqu’un déjà titulaire d’un visa Zoekjaar, il n’a pas besoin de prévoir une autorisation supplémentaire pour cette année initiale. Beaucoup d’employeurs néerlandais exploitent cette opportunité en embauchant des jeunes diplômés en Zoekjaar ; à la fin de l’année, l’employé peut passer à un permis de Migrant Hautement Qualifié, souvent avec un seuil de salaire réduit applicable aux jeunes diplômés, ce qui facilite le parrainage à long terme.

Autres catégories de permis aux Pays-Bas

Au-delà de ces principales catégories, existent quelques autres permis moins courants pour les recrutements d’entreprise aux Pays-Bas. Il s’agit notamment du Visa Startup, un permis d’un an pour les entrepreneurs lançant une entreprise (non sponsorisé par l’employeur), et des visas spécialisés pour chercheurs scientifiques sous la Directive (UE) 2016/801. De plus, les employeurs peuvent rencontrer des Permis de travail pour personnes à charge, où le conjoint d’un nouvel embauché, s’il est citoyen néerlandais ou de l’UE ou détient déjà un permis de travail avec droits de travail, peut travailler librement. De même, les visas vacances-travail permettent à de jeunes travailleurs de certains pays d’effectuer un travail à court terme aux Pays-Bas. Bien que ces visas ne soient pas typiquement sponsorisés par un employeur, il est toujours conseillé aux employeurs de vérifier le statut exact et les droits de travail de tout candidat détenteur d’un visa existant pour assurer qu’il autorise légalement l’emploi.

Critères d’éligibilité pour chaque type de visa aux Pays-Bas

Chaque type de visa de travail aux Pays-Bas est régi par des critères d’éligibilité spécifiques que l’employeur et le candidat étranger doivent scrupuleusement respecter. La compréhension de ces exigences est essentielle pour une demande réussie.

Critères d’éligibilité pour le Migrant Hautement Qualifié (HSM) aux Pays-Bas

Pour le permis de Migrant Hautement Qualifié (HSM) aux Pays-Bas, les exigences sont strictes et tournent principalement autour de l’employeur et du salaire du candidat. Tout d’abord, la société embauchant doit être un sponsor reconnu par l’Immigration et la Naturalisation Service (IND). C’est une étape fondamentale pour l’employeur, impliquant une procédure de demande dédiée où la société doit démontrer sa stabilité financière et son intégrité. Une fois approuvé, ce statut facilite toutes les futures demandes HSM et ICT. Le candidat doit avoir une offre d’emploi concrète et un contrat de travail aux Pays-Bas, avec des fonctions clairement appropriées à un professionnel qualifié, généralement à temps plein et sans stage. Le critère le plus critique est le seuil salarial : le salaire brut mensuel du candidat doit atteindre ou dépasser les minimums fixés par le gouvernement, qui sont indexés annuellement. En 2025, pour les moins de 30 ans, le seuil est d’environ €4,171 par mois (hors 8% de prime de vacances), tandis que pour les 30 ans et plus, il monte à environ €5,688 par mois. Un seuil nettement réduit (environ €2,989 en 2025) s’applique si la personne est un récent diplômé d’une université néerlandaise ou détient un permis Zoekjaar. Bien qu’il n’y ait pas de diplôme minimum strict dans la loi pour le HSM, en pratique, les candidats sont généralement diplômés universitaires ou possèdent une expérience professionnelle de haut niveau correspondant au salaire élevé. D’autres exigences générales incluent un passeport valide, l’absence de risques sécuritaires, et la volonté de subir un test TB à l’arrivée si requis par la nationalité. Pour les professions réglementées (par exemple, la santé), des qualifications ou enregistrements supplémentaires (comme le registre BIG pour les professionnels de santé) peuvent être nécessaires.

Critères d’éligibilité pour la Carte Bleue de l’UE aux Pays-Bas

La Carte Bleue de l’UE aux Pays-Bas possède des critères distincts, souvent plus axés sur le niveau académique. Le travailleur étranger doit détenir au moins un diplôme de bachelor (trois années d’études supérieures) reconnu officiellement comme équivalent aux standards néerlandais. Un contrat de travail avec une entreprise néerlandaise d’au moins 12 mois est requis, précisant des fonctions correspondant aux qualifications élevées du salarié. La exigence salariale pour la Carte Bleue de l’UE aux Pays-Bas est fixée plus haut que le seuil national de Migrant Hautement Qualifié ; en 2025, elle est également d’environ €5,688 par mois, avec un seuil légèrement inférieur (environ €4,551) pour ceux diplômés aux Pays-Bas. Ce chiffre représente généralement environ 1,5 fois le salaire moyen néerlandais et est aussi mis à jour annuellement. Importamment, contrairement au permis HSM, un employeur n’a pas besoin d’être un sponsor reconnu par l’IND pour demander une Carte Bleue, bien que le fait de détenir ce statut puisse accélérer le traitement global. Les critères généraux tels que documents de voyage valides, absence de préoccupations sécuritaires, et assurance maladie obligatoire s’appliquent, et un MVV peut être requis selon la nationalité.

Critères d’éligibilité pour le Permis de Transfert Intra-entreprise (ICT) aux Pays-Bas

Pour le Permis ICT aux Pays-Bas, l’éligibilité principale réside dans la relation préexistante avec le groupe multinational. Le travailleur doit avoir été employé par la société ou son groupe hors de l’UE pendant au moins trois à six mois avant le transfert. Le transfert doit concerner un poste qualifié dans la filiale néerlandaise : en tant que manager, spécialiste ou stagiaire. Bien que les Pays-Bas n’imposent pas le seuil salarial standard du HSM pour les transferts ICT, la rémunération doit être conforme aux standards du marché et respecter au minimum la législation néerlandaise sur le salaire minimum. Les stagiaires peuvent avoir un salaire inférieur, mais celui-ci doit être suffisant pour vivre aux Pays-Bas. L’entité néerlandaise d’accueil doit généralement être un sponsor reconnu, ou au moins une société éligible pour la demande. L’employeur doit fournir une lettre de mission détaillée ou un accord de transfert intra-entreprise précisant la durée du transfert (maximum trois ans pour les managers/spécialistes, un an pour les stagiaires), le rôle, le salaire, et un engagement que l’employé retournera dans une filiale hors de l’UE après la fin de la mission. Les titulaires de permis ICT ne peuvent pas avoir été résidents d’un pays de l’UE sous un statut différent immédiatement avant, et les membres de famille sont généralement éligibles à des permis de résidence pour personnes à charge.

Critères d’éligibilité pour le Permis de travail "Classique" (GVVA ou TWV) aux Pays-Bas

Le Permis de travail "Classique" (GVVA pour le permis unique ou TWV pour courts séjours) aux Pays-Bas est caractérisé par son test rigoureux sur le marché du travail. L’employeur doit démontrer de manière concluante qu’aucun candidat néerlandais ou de l’UE approprié n’était disponible pour le poste. Cela implique souvent de publier l’offre dans l’UE pendant plusieurs semaines et d’évaluer tout candidat de l’UE. Ce n’est que si cette recherche échoue qu’un permis de travail pour un travailleur hors UE peut être accordé, avec des preuves telles que des annonces d’emploi et des déclarations d’agences de recrutement, éventuellement requises par l’UWV. Un contrat de travail formel ou une déclaration de l’employeur, précisant le rôle, le salaire, et la durée (souvent au moins un an), est nécessaire. Le salaire proposé doit respecter au moins le salaire minimum néerlandais ou les conventions collectives applicables, bien qu’il n’y ait pas de seuil élevé particulier comme pour le HSM. Toutes les lois du travail néerlandaises doivent être strictement respectées. L’employeur n’a pas besoin d’être un sponsor reconnu pour cette voie, mais le test intensif sur le marché du travail est le compromis principal, pouvant entraîner des délais plus longs (plusieurs mois).

Critères d’éligibilité pour le Visa d’Année d’Orientation (Zoekjaar) aux Pays-Bas

Enfin, le Visa Zoekjaar offre une voie unique pour les jeunes diplômés aux Pays-Bas. Les ressortissants étrangers ayant terminé un diplôme ou un doctorat/postdoctorat aux Pays-Bas dans les trois dernières années, ou ayant été diplômés d’une université mondiale classée dans le top 200 (selon des classements spécifiques) dans le même délai, sont éligibles. La personne doit faire la demande de ce permis de résidence de manière indépendante, en fournissant leur diplôme ou preuve de recherche terminée, et en confirmant qu’elle n’a pas déjà détenu ce permis. L’avantage significatif pour les employeurs est que durant cette année d’orientation, la personne peut travailler pour n’importe quel employeur sans besoin d’un autre work permit ou sponsor. Leur permis de résidence indique explicitement "arbeid vrij toegestaan" (travail librement autorisé). Bien qu’il n’y ait pas de salaire minimum durant cette année, si l’employeur souhaite conserver l’employé à long terme, il doit passer à un permis de travail/résidence standard avant la fin de l’année. Critiquement, si un titulaire d’un Zoekjaar obtient un emploi en tant que Migrant Hautement Qualifié durant ou immédiatement après leur année d’orientation, il bénéficie d’un seuil de salaire beaucoup plus bas pour le permis HSM, rendant le parrainage à long terme plus accessible financièrement pour l’employeur. La compréhension de ces critères spécifiques est essentielle pour que les employeurs choisissent la meilleure stratégie d’immigration et évaluent avec précision l’éligibilité des candidats.

Processus étape par étape de la demande et du recrutement pour les travailleurs étrangers aux Pays-Bas

Réussir à embaucher un employé étranger aux Pays-Bas nécessite un processus structuré en plusieurs étapes, où les employeurs jouent un rôle clé dans l’orchestration de l’autorisation de travail et de la relocalisation ultérieure.

Déterminer la catégorie de visa appropriée aux Pays-Bas

La première étape cruciale consiste à déterminer la catégorie de visa appropriée. Avant toute soumission de demande, l’employeur doit évaluer attentivement la nationalité du candidat, les spécificités du poste, ses qualifications, et la durée prévue du séjour pour choisir la bonne voie de permis de travail ou de visa. Par exemple, le candidat est-il un professionnel hautement qualifié répondant aux seuils salariaux spécifiques (éligible pour un HSM ou une Carte Bleue de l’UE) ? Est-il un transfère intra-entreprise ? Ou nécessite-t-il un permis de travail général soumis à un test sur le marché du travail ? Si le candidat détient déjà un visa Zoekjaar, alors l’autorisation immédiate de travail n’est pas nécessaire, bien que la planification future pour un permis à long terme devienne pertinente. Choisir la catégorie précise à cette étape initiale est primordial, car cela détermine toutes les exigences et délais ultérieurs.

Devenir un sponsor reconnu aux Pays-Bas

Ensuite, si vous envisagez d’utiliser les voies du Migrant Hautement Qualifié ou du permis ICT, et si la société n’est pas encore enregistrée, elle doit devenir un sponsor reconnu auprès de l’IND. Il s’agit d’une procédure de demande unique pour l’entreprise, nécessitant la soumission de preuves d’enregistrement légal, de stabilité financière, et d’intégrité, avec des frais de dossier importants (par exemple, environ €2,432 pour les petites entreprises). Obtenir le statut de sponsor prend généralement quelques semaines, mais une fois approuvé, cela accélère considérablement le traitement de toutes les futures demandes individuelles pour les travailleurs sponsorisés. Bien que le statut de sponsor ne soit pas obligatoire pour la Carte Bleue de l’UE, le posséder peut aussi accélérer le traitement global.

Collecte des documents requis aux Pays-Bas

Une fois la catégorie déterminée et le statut de sponsor obtenu (si nécessaire), l’employeur doit rassembler tous les documents requis en collaboration avec le futur employé. La documentation courante inclut : copies certifiées conformes du passeport valide de l’employé (toutes pages pertinentes) ; contrat de travail signé ou lettre d’offre d’emploi précisant clairement le titre, le salaire, et la durée ; preuve des qualifications de l’employé (diplômes, certificats professionnels), particulièrement crucial pour la Carte Bleue ou les rôles hautement spécialisés, souvent nécessitant apostille/légalisation et traduction officielle ; CV complet et, parfois, lettres de référence pour prouver l’expertise. Pour les permis ICT, une lettre de mission détaillée de l’entité étrangère décrivant les termes du transfert est nécessaire. Du côté de l’employeur, un extrait de l’enregistrement à la Chambre de Commerce, une preuve du statut de sponsor IND (si applicable), et éventuellement des états financiers récents peuvent être requis pour démontrer la solvabilité. D’autres éléments comme photos d’identité, certificat de casier judiciaire, et déclaration de test TB (à compléter à l’arrivée pour certaines nationalités) sont également standards. L’IND ou l’ambassade néerlandaise fournit des listes de contrôle précises et à jour pour chaque type de permis.

Soumission de la demande de visa/permis aux Pays-Bas

Une fois tous les documents rassemblés, l’employeur ou leur représentant autorisé soumet la demande de visa/permis. Pour les sponsors reconnus, cela se fait généralement en ligne via le portail de l’IND ; pour d’autres cas, par courrier. Tous les frais de demande requis doivent être payés à cette étape (les frais varient selon le type de permis, allant d’environ €320 à €430 pour la plupart des visas de travail, avec un calendrier mis à jour annuellement par l’IND). Si un visa de résidence provisoire (MVV) est requis, il est généralement intégré à la même demande. L’IND examine la demande, et pour la procédure GVVA, la composante de permis de travail est généralement transmise à l’Agence d’Assurance-Chômage (UWV) pour leur avis consultatif.

Attente du traitement et de l’approbation aux Pays-Bas

Après la soumission, une période d’attente pour le traitement et l’approbation s’ensuit. Les délais de traitement varient considérablement : les demandes de Migrant Hautement Qualifié et autres sponsors reconnus bénéficient souvent d’une procédure accélérée, pouvant être traitée en deux à quatre semaines. Cependant, les demandes de permis de travail classiques peuvent prendre jusqu’à trois mois, un délai important lorsque l’embauche d’un nouveau collaborateur est urgente. Pour réduire ces délais, les employeurs devraient prévoir une marge suffisante lors de la planification des dates de début. Lorsqu’il est possible, utiliser les voies accélérées, notamment en devenant un sponsor reconnu par l’IND, peut réduire le traitement à quelques semaines. La soumission de demandes complètes, avec tous les documents requis et sans erreurs, évite également les retards dus à des demandes d’informations complémentaires par l’IND.

Visa d’entrée MVV (si applicable) aux Pays-Bas

Si le candidat provient d’un pays nécessitant un visa d’entrée MVV, après l’approbation de l’IND, il devra se présenter à un rendez-vous à l’ambassade ou au consulat néerlandais dans son pays d’origine. La notification d’approbation de l’IND déclenche la délivrance par l’ambassade du sticker MVV dans le passeport du candidat, qui sert d’autorisation de voyager aux Pays-Bas et est généralement valable 90 jours. Les ressortissants des pays exemptés de MVV (par exemple, USA, UK, Canada, Australie, Japon) peuvent contourner cette étape et voyager sans visa, en se rendant directement pour récupérer leur permis de résidence aux Pays-Bas.

Arrivée de l’employé et étapes post-arrivée aux Pays-Bas

Une fois approuvé (et MVV obtenu si nécessaire), l’employé arrive aux Pays-Bas. Plusieurs démarches cruciales doivent être rapidement accomplies. Dans les premiers jours, l’employé doit retirer sa carte de permis de résidence à un bureau IND désigné (souvent sur rendez-vous). Il doit également s’enregistrer auprès de la municipalité locale (gemeente) à son lieu de résidence pour être inscrit dans la base de données des dossiers personnels et obtenir un BSN (numéro de service citoyen), indispensable pour la paie, les taxes, et l’accès aux services publics. Cet enregistrement nécessite une adresse locale (même temporaire) et leur passeport/permis. Si requis par leur nationalité, l’employé doit également subir un test TB auprès du service de santé municipal. Enfin, l’obtention d’une assurance santé néerlandaise est obligatoire dans les quatre mois suivant l’enregistrement en mairie, mais en pratique, elle doit être effectuée dès que possible, car elle est requise dès le début de la résidence. Le service RH de l’employeur doit accompagner ou guider proactivement l’employé dans ces premières démarches essentielles.

Début de l’emploi et conformité continue aux Pays-Bas

L’étape finale consiste à commencer l’emploi et assurer la conformité continue. Une fois le permis de travail/résidence en main et l’enregistrement municipal effectué, l’employé peut commencer légalement à travailler. L’employeur doit veiller à respecter toutes les obligations de tenue de dossiers, en conservant des copies accessibles du permis, du passeport, et du BSN. Un processus d’intégration complet, incluant une orientation culturelle et professionnelle, est fortement recommandé pour faciliter l’intégration du nouvel embauché. Il est crucial que l’employeur note dans son calendrier les dates d’expiration des permis (la plupart des permis initiaux sont valides de un à quatre ans) afin de lancer les demandes de renouvellement à l’avance s’il souhaite poursuivre l’emploi. En suivant scrupuleusement ces étapes, les employeurs peuvent assurer une transition fluide, conforme, et positive pour leurs recrutements internationaux dans leurs équipes basées aux Pays-Bas.

Obligations légales et exigences de conformité pour les employeurs aux Pays-Bas

L’embauche d’employés étrangers aux Pays-Bas s’accompagne d’un ensemble strict d’obligations légales qui couvrent tout le cycle de vie de l’emploi. Les autorités néerlandaises attendent des entreprises qu’elles respectent des responsabilités rigoureuses lorsqu’elles sponsorisent ou emploient des travailleurs non-UE, avec de lourdes sanctions en cas de non-respect.

Responsabilités du sponsor reconnu aux Pays-Bas

Si votre entreprise est un sponsor reconnu par l’IND à des fins d’immigration, vous assumez des devoirs importants de vigilance et de contrôle. Les sponsors sont légalement tenus de bien sélectionner et recruter les employés étrangers, en s’assurant qu’ils remplissent réellement les critères spécifiques du visa pour lequel ils sont sponsorisés. De plus, une obligation cruciale est de notifier l’IND de tout changement pertinent dans un délai de quatre semaines. Ces changements incluent la fin de l’emploi, le non-respect des conditions du permis, ou tout changement significatif dans l’entreprise lui-même pouvant affecter son statut de sponsor (par exemple, fusions, acquisitions, faillite). Maintenir le statut de sponsor reconnu nécessite de respecter en permanence les conditions initiales d’approbation, y compris le paiement ponctuel des taxes et le respect de l’intégrité légale. L’IND a le pouvoir de suspendre ou de retirer la reconnaissance de sponsor si ces obligations ne sont pas respectées, ce qui empêche l’entreprise d’utiliser les voies rapides pour les migrants qualifiés.

Conditions salariales et d’emploi aux Pays-Bas

Une obligation légale centrale concerne le salaire et les conditions d’emploi. Les employeurs doivent, au minimum, payer aux travailleurs étrangers le salaire stipulé requis pour leur type de permis spécifique. Par exemple, les Migrants Hautement Qualifiés doivent percevoir un salaire brut mensuel au ou au-dessus du seuil fixé par l’IND pour leur âge et leur catégorie. Ce n’est pas simplement une promesse contractuelle ; le salaire doit être réellement versé sur le compte bancaire de l’employé chaque mois, et des fiches de paie vérifiables doivent être facilement accessibles pour inspection par les autorités. Au-delà du salaire, toutes les lois du travail néerlandaises standards s’appliquent universellement aux employés étrangers, englobant les avantages, les horaires de travail, les droits aux congés, les cotisations sociales, et la santé et sécurité au travail. Le rôle et le salaire doivent rester conformes à ce qui a été approuvé dans la demande de permis ; toute modification significative (par exemple, une réduction drastique des heures ou du salaire pour un ingénieur senior) doit être signalée rapidement aux autorités.

Tenue de dossiers (obligation administrative) aux Pays-Bas

Une tenue de dossiers rigoureuse, souvent appelée "obligation d’administration", est également obligatoire. La loi néerlandaise exige que les employeurs conservent des copies de certains documents pour chaque employé étranger. Cela inclut des copies du passeport valide de l’employé, de leur permis de résidence et de travail, de la preuve d’assurance santé néerlandaise, et de leur BSN (numéro de service citoyen) une fois obtenu. Si un permis de travail séparé (TWV) a été obtenu pour une mission courte, une copie de ce permis doit être fournie à l’employé et conservée par l’employeur. Ces documents doivent être facilement accessibles pour inspection par les inspecteurs du travail ou l’IND. En outre, il existe une obligation légale de vérifier l’identité du travailleur et de confirmer leur permission de travailler avant qu’ils ne commencent à travailler, ce qui constitue une sauvegarde essentielle contre l’emploi illégal.

Obligation d’information et de notification aux Pays-Bas

L’obligation d’informer et de notifier ne se limite pas à la fourniture de documents. Les employeurs, en particulier les sponsors reconnus, doivent informer proactivement l’IND de tout événement critique. Cela inclut la fin de l’emploi (entraînant le retrait du permis), des situations où l’employé ne remplit plus les conditions du permis, ou tout changement important dans l’entreprise pouvant impacter son statut de sponsor (par exemple, changement de forme juridique ou faillite). Le non-respect de cette obligation peut entraîner des amendes substantielles. Il existe également une obligation implicite d’informer l’employé lui-même de ses droits et obligations liés à leur permis, afin qu’il comprenne sa position légale aux Pays-Bas.

Faciliter la conformité des employés aux Pays-Bas

Les employeurs jouent également un rôle de soutien pour faciliter la conformité de leurs employés aux règles néerlandaises. Bien que la responsabilité ultime de la conformité personnelle incombe au ressortissant étranger, un employeur soutenant veille à ce que son personnel dispose du temps et des conseils nécessaires pour accomplir les démarches obligatoires après leur arrivée. Cela inclut la possibilité de s’inscrire à la mairie, d’aider à l’inscription à l’assurance santé, et de les guider dans d’éventuels cours d’intégration ou examens d’intégration civique qui pourraient être requis selon leur permis de résidence (bien que les Migrants Hautement Qualifiés soient souvent exemptés de cette dernière). Un tel soutien contribue à prévenir les violations involontaires des conditions du permis.

Sanctions en cas de non-respect aux Pays-Bas

Les sanctions pour non-respect sont sévères et strictement appliquées par le gouvernement néerlandais. Si un employeur est découvert avec un employé étranger travaillant sans permis valide, les amendes peuvent être substantielles, souvent supérieures à €8,000 par travailleur illégal pour l’entreprise, avec des amendes potentielles supplémentaires pour les responsables. Les violations répétées ou graves peuvent conduire à des poursuites pénales, des périodes importantes d’interdiction d’embauche de travailleurs étrangers, voire la fermeture forcée de l’entreprise. Pour les sponsors reconnus, le non-respect de leurs obligations continues peut entraîner la perte de leur statut de sponsor, ce qui les empêcherait d’utiliser les voies rapides pour l’embauche de migrants qualifiés. Par conséquent, le respect strict des règles n’est pas seulement une question d’éviter des amendes ; c’est une condition essentielle pour protéger la capacité de l’entreprise à attirer et retenir des talents internationaux et pour préserver son intégrité opérationnelle globale aux Pays-Bas. Il est important de noter que si un employeur opte pour une voie sans sponsor (par exemple, un permis de travail classique), ses obligations se concentrent davantage sur le test préalable sur le marché du travail et le respect strict des termes du permis (par exemple, si un TWV est délivré pour un projet d’un an, le salarié ne peut pas être conservé plus longtemps sans nouveau permis). Quelle que soit la voie choisie, le respect des règles spécifiques du permis détenu par l’employé est primordial.

Défis courants pour les employeurs (et comment les surmonter) aux Pays-Bas

Même avec une préparation minutieuse, les employeurs naviguant dans le paysage des permis de travail et visas aux Pays-Bas peuvent rencontrer divers défis. Anticiper ces obstacles courants et mettre en œuvre des solutions pratiques peut considérablement rationaliser le processus et augmenter les taux de réussite.

Réglementations complexes et en évolution aux Pays-Bas

Un défi persistant est la complexité et la nature en constante évolution des réglementations. Les lois et procédures d’immigration néerlandaises sont notoirement compliquées, avec des exigences fréquemment mises à jour (par exemple, ajustements annuels des seuils salariaux). Pour les entreprises nouvelles dans le recrutement international, cette complexité peut être écrasante. La solution la plus efficace est de rester constamment informé via des sources officielles. Vérifier régulièrement les sites de l’IND et du gouvernement pour les dernières mises à jour est crucial. Développer une liste de contrôle interne pour la conformité des embauches étrangères peut aider à standardiser les processus. De plus, collaborer avec un expert en immigration ou un conseiller juridique spécialisé dans les Pays-Bas est fortement recommandé, car ils peuvent fournir des conseils à jour et assurer le respect correct des règles les plus récentes.

Délais de traitement longs aux Pays-Bas

Les délais de traitement longs peuvent avoir un impact significatif sur les calendriers de projets et les stratégies d’acquisition de talents. Alors que les demandes de Migrant Hautement Qualifié bénéficient souvent d’une procédure accélérée, les demandes classiques peuvent prendre jusqu’à trois mois, un délai conséquent lorsque l’embauche d’un nouveau collaborateur est urgente. Pour atténuer cela, les employeurs devraient prévoir une marge suffisante lors de la planification des dates de début pour les embauches étrangères. Lorsqu’il est possible, utiliser les voies accélérées, notamment en devenant un sponsor reconnu par l’IND, peut réduire le traitement à quelques semaines pour les demandes HSM. La soumission de demandes parfaitement complètes, avec tous les documents requis et sans erreurs, évite également les retards causés par des demandes d’informations supplémentaires.

Charge du statut de sponsor reconnu aux Pays-Bas

La charge de devenir un sponsor reconnu peut être un obstacle important pour les PME, en raison des frais associés et des exigences administratives continues. Si l’obtention du statut de sponsor n’est pas immédiatement réalisable ou souhaitée, des solutions alternatives existent. Les employeurs peuvent toujours embaucher via la Carte Bleue de l’UE, qui ne requiert généralement pas que l’employeur soit un sponsor reconnu par l’IND (bien que ses critères d’éligibilité, notamment le salaire, soient souvent plus stricts). Une autre solution efficace est de faire appel à un service d’Employer of Record (EOR) comme Rivermate. Un EOR possède déjà le statut de sponsor reconnu et peut agir en tant qu’employeur/sponsor légal en votre nom, externalisant efficacement la conformité en immigration tout en conservant la gestion quotidienne de l’employé. Cela peut servir de pont précieux, notamment pour les entreprises qui prévoient d’obtenir leur propre statut de sponsor à long terme.

Seuils salariaux élevés aux Pays-Bas

Les seuils salariaux élevés pour les visas de qualification (par exemple, environ €4,500–€5,600+ par mois ces dernières années) peuvent constituer une contrainte importante pour les startups ou petites entreprises, rendant difficile l’embauche de talents plus jeunes ou moins expérimentés. Pour y faire face, les employeurs peuvent exploiter stratégiquement la recherche d’un Zoekjaar lorsqu’applicable. Embaucher des jeunes diplômés ou stagiaires éligibles au zoekjaar permet d’introduire des talents sans répondre immédiatement aux seuils salariaux élevés. Ensuite, si l’employeur décide de faire passer ces personnes à un permis de Migrant Hautement Qualifié, elles bénéficieront d’un seuil de salaire nettement inférieur applicable aux jeunes diplômés, rendant le parrainage à long terme plus économiquement viable. Les entreprises doivent également évaluer si un recrutement hors UE est vraiment nécessaire ; si le budget est une préoccupation majeure, il peut être plus rentable de privilégier le recrutement de talents de l’UE qui ne nécessitent pas de permis de travail, ou de prévoir soigneusement le coût plus élevé des talents internationaux dans leur stratégie globale de talents.

Paperasserie et documentation aux Pays-Bas

La paperasserie et la documentation constituent un autre défi courant. La paperasserie pour les demandes de visa et la conformité peut être fastidieuse, impliquant de nombreux formulaires, des preuves étendues, et parfois la communication avec plusieurs agences gouvernementales. Les erreurs dans les demandes sont fréquentes et peuvent entraîner des rejets ou des coûts supplémentaires pour les soumissions. La solution consiste à prêter une attention méticuleuse aux détails ou à désigner un membre dédié du service RH ayant une expertise en formalités d’immigration. Utiliser les listes de contrôle fournies dans les guides de l’IND permet de s’assurer que tous les documents sont corrects et complets. Si des barrières linguistiques existent (bien que la majorité des informations officielles soient disponibles en anglais, certains formulaires ou instructions détaillées peuvent être en néerlandais), faire appel à un consultant spécialisé en relocalisation ou immigration pour gérer la liaison avec l’IND et l’UWV peut s’avérer précieux.

Défis liés à la relocalisation et à l’intégration aux Pays-Bas

Enfin, les défis liés à la relocalisation et à l’intégration dépassent le processus de visa. Déplacer un employé à l’international implique des ajustements importants, notamment la recherche de logement dans un marché immobilier néerlandais notoirement tendu, l’adaptation culturelle, et potentiellement la gestion de l’emploi du conjoint ou de l’école pour les enfants. Si ces aspects ne sont pas bien gérés, cela peut conduire à l’insatisfaction et à la démission de l’employé, annulant l’investissement initial dans leur visa. Pour surmonter cela, les employeurs doivent adopter une approche de soutien globale. Cela inclut l’aide ou la fourniture de services pour la recherche de logement, la proposition de ressources sur la culture néerlandaise et éventuellement des cours de langue de base, ainsi que la mise en relation avec des réseaux d’expatriés établis. Créer un environnement de travail accueillant à l’international, par exemple en assurant que toutes les communications internes soient disponibles en anglais pour les non-néerlandais, facilite également l’installation et la réussite du nouvel embauché. Un soutien proactif dans ces domaines témoigne d’un engagement envers le bien-être de l’employé et augmente considérablement les taux de rétention.

Bonnes pratiques pour soutenir les employés internationaux en relocalisation aux Pays-Bas

L’intégration réussie d’un employé international dans une équipe néerlandaise dépasse la simple obtention de leur permis de travail. Les employeurs qui privilégient un système de soutien complet pour leurs embauches étrangères assurent une transition plus fluide, améliorent la productivité, et favorisent la fidélité et la rétention à long terme.

Fournir un accompagnement préalable à l’arrivée aux Pays-Bas

Une des meilleures pratiques consiste à fournir un accompagnement préalable à l’arrivée. Le soutien à votre employé doit commencer avant même qu’il ne mette le pied aux Pays-Bas. Communiquez clairement sur le calendrier du processus de visa, ce à quoi s’attendre à la frontière néerlandaise, et les démarches administratives clés après l’arrivée, comme la récupération du permis ou l’enregistrement en mairie. Si possible, aidez à planifier les rendez-vous nécessaires avec l’IND, la municipalité, ou pour les tests TB à l’avance. Partager des informations pratiques sur l’emplacement du bureau, les options d’hébergement temporaire, et même des conseils sur quoi emporter (en tenant compte du climat et du code vestimentaire typique du bureau) peut réduire considérablement l’anxiété et instaurer une dynamique positive pour leur nouveau départ.

Offrir une assistance complète à la relocalisation aux Pays-Bas

Fournir une assistance complète à la relocalisation est une autre pratique très appréciée. Si les ressources le permettent, envisagez de couvrir les billets d’avion, d’offrir un logement temporaire pour les premières semaines, ou de fournir une indemnité de relocalisation. Mettre en relation les employés avec un agent local de relocalisation peut être précieux, surtout face aux défis de la recherche de logement dans des marchés compétitifs comme Amsterdam ou Eindhoven. Toute assistance dans ce domaine, que ce soit par un soutien direct, des partenariats avec des services de logement, ou des allocations pour les frais d’agent immobilier, est très appréciée. De plus, aider au déplacement des effets personnels (ou fournir un budget pour les frais d’expédition) montre un investissement tangible dans leur bien-être. Un tel soutien holistique souligne l’engagement de l’entreprise envers la transition réussie de l’employé.

Aide à l’intégration et à l’administration aux Pays-Bas

À leur arrivée, consacrer du temps et des ressources à l’intégration et à l’aide administrative est essentiel. Il est crucial de réserver du temps durant les premiers jours ou semaines pour les démarches bureaucratiques indispensables. Assurez-vous qu’ils disposent du temps nécessaire pour s’inscrire à la gemeente (mairie) et obtenir leur BSN (numéro de service citoyen), car cela est indispensable pour la paie, les taxes, et l’accès aux services publics. Proposez une assistance pour l’ouverture d’un compte bancaire néerlandais, en fournissant éventuellement une lettre de confirmation de l’employeur si la banque la requiert. Assurez également qu’ils comprennent et s’inscrivent à l’assurance santé néerlandaise obligatoire dans le premier mois de résidence. Avoir un représentant RH qui les accompagne physiquement ou leur fournit des instructions détaillées étape par étape pour ces démarches peut être extrêmement utile. De plus, leur expliquer clairement le système fiscal néerlandais et leur faire connaître le régime fiscal avantageux de 30% pour les expatriés éligibles, en les guidant sur la procédure de demande dans les délais requis.

Promouvoir l’intégration culturelle et linguistique aux Pays-Bas

L’intégration culturelle et linguistique est essentielle pour la réussite professionnelle et personnelle. Bien que de nombreux professionnels néerlandais soient bilingues en anglais, encourager l’inclusion en proposant des ressources pour apprendre des phrases de base en néerlandais ou suivre des cours de langue formels est très bénéfique. Tenter la langue locale est presque toujours apprécié et facilite grandement l’intégration. Envisagez d’offrir une formation culturelle ou un « kit de bienvenue » décrivant l’étiquette dans le lieu de travail néerlandais, qui peut différer de leur pays d’origine (par exemple, la communication directe, l’importance de la ponctualité, ou les normes sociales subtiles). Associer le nouvel embauché à un "buddy" ou un mentor de leur équipe peut fournir un point de contact de confiance, facilitant les présentations avec les collègues, leur inclusion dans les activités sociales, et une personne de référence pour des questions qui pourraient ne pas sembler appropriées à la direction. De petites gestes, comme expliquer les jours fériés néerlandais ou les traditions locales, peuvent faire sentir aux employés étrangers qu’ils sont intégrés à la culture de l’entreprise.

Offrir un soutien familial aux Pays-Bas

Lorsqu’un recrutement international implique un conjoint ou une famille, fournir un soutien familial est primordial. Une transition fluide pour les personnes à charge est directement liée au bonheur et à la concentration de l’employé. Aidez avec des informations ou des références pour les visas de famille pour le conjoint et les enfants, en les guidant dans le processus IND pour le regroupement familial. Si les ressources le permettent, proposez des programmes de soutien pour le conjoint, incluant l’aide à la recherche d’emploi ou des opportunités de réseautage dans le nouveau pays. Fournissez des conseils sur les écoles internationales locales ou les options de garde d’enfants adaptées pour les employés avec enfants. Être flexible sur les dates de début initiales ou offrir des options de travail à distance temporaires durant les premières semaines permet à l’employé de gérer les aspects familiaux critiques sans pression excessive.

Maintenir un suivi diligent de la conformité aux Pays-Bas

Enfin, mettez en place un système de contrôles réguliers et de soutien continu. Déménager dans un nouveau pays n’est pas un événement unique mais un processus d’adaptation permanent. Programmez des points de contrôle périodiques sur les 6 à 12 premiers mois pour prendre des nouvelles de l’installation de l’employé et de sa famille, tant sur le plan professionnel que personnel. Ils peuvent rencontrer des défis liés au mal du pays, à l’adaptation aux systèmes locaux (par exemple, échanges de permis de conduire, spécificités de la santé), ou simplement à des nuances culturelles plusieurs mois après leur arrivée. En montrant un soutien continu, les employeurs aident non seulement à surmonter ces obstacles mais aussi à renforcer la morale et la loyauté des employés, augmentant ainsi la rétention. De plus, assurez-vous qu’ils connaissent la disponibilité des ressources RH pour tout renouvellement de permis ou questions sur la résidence à long terme, y compris le processus de résidence permanente après cinq ans si cela correspond à leurs projets. Un employé réellement soutenu sera plus heureux, plus productif, et plus engagé dans son rôle, bénéficiant directement à l’investissement de l’organisation dans le talent mondial.

Pour un recrutement mondial fluide et une navigation experte dans les processus complexes d’immigration néerlandais, envisagez de recourir à des services professionnels d’assistance en visa. Rivermate propose une assistance complète visa et immigration pour les employeurs, simplifiant le parcours de vos recrutements internationaux, de la demande initiale aux formalités post-arrivée, garantissant une transition fluide pour votre talent et une conformité totale pour votre entreprise. Pour assurer que vos recrutements et relocalisations en Pays-Bas soient gérés sans accroc et en toute conformité, contactez Rivermate pour une assistance experte en visa adaptée à vos besoins.

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