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Résiliation en Arménie

449 EURpar employé/mois

Understand employment termination procedures in Arménie

Updated on April 25, 2025

Naviguer dans la résiliation d'emploi en Arménie nécessite une compréhension approfondie du code du travail local pour assurer la conformité et éviter d'éventuels défis juridiques. Tant les employeurs que les employés ont des droits et obligations spécifiques qui doivent être respectés tout au long du processus de résiliation. Respecter les procédures établies pour les périodes de préavis, l'indemnité de départ et la documentation est crucial pour une séparation légale et fluide.

Comprendre le cadre juridique entourant la résiliation est essentiel pour les entreprises opérant en Arménie, qu'elles soient en train de réduire leurs activités, de restructurer ou de traiter des problèmes de performance individuels. La bonne exécution du processus de résiliation protège l'employeur contre les réclamations pour licenciement abusif et garantit un traitement équitable de l'employé conformément à la loi arménienne.

Exigences relatives à la période de préavis

La période de préavis requise pour la résiliation d'un contrat de travail en Arménie dépend principalement de la raison de la résiliation et du type de contrat. Fournir le bon préavis est une étape fondamentale du processus de résiliation.

  • Résiliation initiée par l'employeur (sans faute de l'employé) : Nécessite généralement une période de préavis minimale.
  • Résiliation initiée par l'employé : Nécessite également une période de préavis spécifique.
  • Résiliation pour faute de l'employé : Peut permettre une résiliation immédiate sans préavis, mais des motifs spécifiques doivent être remplis.

Voici un aperçu général des périodes de préavis minimales :

Raison de la Résiliation Période de préavis minimale
Résiliation par l'employeur (par exemple, licenciement économique, restructuration) 14 jours calendaires
Résiliation par l'employé (démission) 14 jours calendaires
Résiliation pendant la période d'essai 3 jours calendaires
Résiliation pour faute grave ou manquement spécifique Aucun préavis requis

Il est important de noter que le contrat de travail ou la convention collective peut prévoir des périodes de préavis plus longues que les minimums légaux.

Indemnité de départ

L'indemnité de départ en Arménie est généralement requise lorsque le contrat de travail est résilié par l'employeur pour des raisons non liées à la faute de l'employé, telles que le licenciement économique, la liquidation de l'entreprise ou la réduction du personnel. L'indemnité est calculée en fonction du salaire mensuel moyen de l'employé et de sa durée de service.

L'indemnité standard est :

  • Pour les employés avec moins d'un an de service : Indemnité équivalente à leur salaire hebdomadaire moyen.
  • Pour les employés avec un à dix ans de service : Indemnité équivalente à leur salaire mensuel moyen.
  • Pour les employés avec plus de dix ans de service : Indemnité équivalente à leur salaire mensuel moyen multiplié par le nombre d'années de service dépassant dix, plus un salaire mensuel moyen.

L'indemnité de départ n'est généralement pas requise lorsque la résiliation est due à la faute de l'employé ou initiée par l'employé (démission), ou lors de l'expiration d'un contrat à durée déterminée.

Motifs de résiliation

Le droit du travail arménien prévoit divers motifs pour lesquels un contrat de travail peut être résilié. Ces motifs sont largement classés en résiliation avec cause (pour faute de l'employé) et résiliation sans cause (pour des circonstances de l'employeur ou autres raisons).

Résiliation avec cause (Faute de l'employé)

Un employeur peut résilier un contrat de travail en raison des actions ou inactions de l'employé, notamment :

  • Manquement à l'exécution des devoirs professionnels sans raison valable.
  • Violation grave de la discipline du travail ou des règlements internes.
  • Absence au travail sans raison valable pendant une période déterminée.
  • Divulgation de secrets d'État, officiels ou commerciaux.
  • Commettre un vol ou tout autre dommage intentionnel aux biens de l'employeur.
  • Se présenter au travail sous l'influence d'alcool, de narcotiques ou de substances toxiques.
  • Violation des règles de protection du travail entraînant des conséquences graves.

Résiliation sans cause (Circumstances de l'employeur)

La résiliation peut également survenir pour des raisons non liées à la performance ou à la conduite de l'employé, telles que :

  • Liquidation de l'entité employeur.
  • Réduction du nombre de personnel ou de postes.
  • Incapacité de l'employé à effectuer son travail pour des raisons de santé (confirmée par un certificat médical).
  • Réintégration d'un employé ayant précédemment occupé le poste.
  • Expiration d'un contrat à durée déterminée.

Exigences procédurales pour une résiliation légale

Pour garantir qu'une résiliation est légale, les employeurs doivent suivre des étapes procédurales spécifiques. Le non-respect de ces exigences peut entraîner la qualification de la résiliation comme étant abusive.

Les étapes procédurales clés incluent souvent :

  1. Émettre un avis écrit : Fournir à l'employé un avis formel écrit de résiliation, précisant les motifs et la date effective, conformément à la période de préavis requise.
  2. Documenter les motifs : Pour une résiliation avec cause, l'employeur doit disposer de preuves documentées soutenant la raison du licenciement (par exemple, avertissements, rapports d'enquête). Pour une résiliation sans cause (comme le licenciement économique), une documentation relative au processus de décision (par exemple, procès-verbaux de réunions, structure organisationnelle révisée) est nécessaire.
  3. Calculer et payer les dernières indemnités : S'assurer que tous les salaires impayés, les congés payés accumulés mais non utilisés, et l'indemnité de départ applicable sont calculés correctement et versés à l'employé le dernier jour de son emploi.
  4. Remettre les documents de travail : Fournir à l'employé les documents nécessaires, tels qu'une copie de l'ordre de résiliation et un certificat de travail, lors de la résiliation.
  5. Consultation (dans certains cas) : Selon les motifs de la résiliation et le nombre d'employés concernés (par exemple, licenciements massifs), une consultation avec les représentants des employés ou les syndicats peut être requise.

Les pièges courants incluent une documentation insuffisante, le non-respect de la période de préavis correcte, un calcul incorrect des paiements finaux, et l'absence de procédure disciplinaire interne avant la résiliation pour cause.

Protections des employés contre le licenciement abusif

Le droit du travail arménien offre aux employés des protections contre une résiliation injuste ou illégale. Les employés qui estiment avoir été licenciés abusivement peuvent contester la résiliation devant le tribunal.

Les motifs pour contester une résiliation peuvent inclure :

  • Résiliation sans motifs légaux valides.
  • Non-respect des exigences procédurales correctes.
  • Résiliation fondée sur une discrimination (par exemple, en raison du genre, de l'âge, de la religion, du handicap).
  • Résiliation pendant les périodes de congé protégé (par exemple, congé de maternité, incapacité temporaire).

Si un tribunal considère qu'une résiliation est abusive, il peut ordonner à l'employeur de réintégrer l'employé à son poste précédent et de lui verser une indemnité pour la perte de salaire durant la période de licenciement illégal. Les employeurs doivent donc assurer une conformité stricte au code du travail pour réduire le risque de telles réclamations.

Martijn
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