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Résiliation en San Marin

499 EURpar employé/mois

Understand employment termination procedures in San Marin

Updated on April 25, 2025

Naviguer dans la résiliation d'emploi à San Marin nécessite une adhésion rigoureuse aux lois du travail locales pour assurer la conformité et éviter d'éventuels litiges. Le processus implique des exigences spécifiques concernant les périodes de préavis, les motifs valides de licenciement, et les étapes procédurales qui doivent être suivies précisément. Comprendre ces réglementations est crucial pour les employeurs opérant au sein de la République.

Gérer correctement la fin d'une relation d'emploi est essentiel tant pour les employeurs que pour les employés. Le cadre juridique de San Marin fournit des lignes directrices conçues pour protéger les droits des employés tout en définissant les raisons légitimes et les méthodes par lesquelles un employeur peut résilier un contrat. Les employeurs doivent être conscients de ces règles pour effectuer des licenciements de manière légale et éthique.

Exigences relatives au préavis

La loi de San Marin impose des périodes de préavis spécifiques pour la résiliation des contrats de travail, qui varient en fonction de l'ancienneté et de la catégorie de l'employé. Ces périodes sont conçues pour donner aux employés un délai suffisant pour rechercher un nouvel emploi. Le non-respect du préavis correct peut entraîner des pénalités financières.

Les périodes minimales de préavis augmentent généralement avec la durée de service. Les accords de négociation collective peuvent également prévoir des périodes de préavis plus longues que les minimums légaux.

Catégorie d'employé / Ancienneté Période de préavis minimale
Jusqu'à 5 ans d'ancienneté [Spécifier jours/semaines]
5 à 10 ans d'ancienneté [Spécifier jours/semaines]
Plus de 10 ans d'ancienneté [Spécifier jours/semaines]
Cadres/Managers [Spécifier jours/semaines]

Note : Les périodes de préavis spécifiques sont souvent détaillées dans les accords collectifs ou contrats individuels, à condition qu'elles respectent ou dépassent les minimums légaux.

Indemnité de départ

Les employés à San Marin ont généralement droit à une indemnité de départ lors de la résiliation, à condition que celle-ci ne soit pas pour cause réelle et sérieuse imputable à une faute grave de l'employé. L’indemnité de départ, souvent appelée 'Trattamento di Fine Rapporto' (TFR), est une rémunération différée accumulée au cours de l'ancienneté de l'employé.

Le calcul du TFR est basé sur une partie du salaire annuel de l'employé, incluant divers composants tels que la rémunération de base, les augmentations d'ancienneté, et certaines indemnités. Un pourcentage spécifique de la rémunération annuelle est mis de côté chaque année et s’accumule durant toute la période d’emploi.

La formule de calcul de l’accumulation annuelle est généralement basée sur la division du total de la rémunération annuelle par un diviseur fixe (par exemple, 13,5 ou 15, selon les réglementations ou accords spécifiques). Le montant total du TFR dû lors de la résiliation est la somme de ces accruals annuels, éventuellement revalorisés en fonction de l'inflation et des taux d’intérêt comme stipulé par la loi.

Composant Inclus dans le calcul du TFR ?
Salaire de base Oui
Augmentations d'ancienneté Oui
Heures supplémentaires Généralement Non
Primes de performance Dépend de la régularité
Certaines indemnités Dépend de la nature/régularité

Lors de la résiliation, le montant accumulé du TFR doit être versé à l’employé.

Motifs de licenciement

Les contrats de travail à San Marin peuvent être résiliés pour diverses raisons, généralement classées en licenciement avec cause et licenciement sans cause.

Licenciement avec cause (Giusta Causa)

Le licenciement avec cause réelle et sérieuse se produit lorsqu’un employé commet une violation grave du contrat ou adopte une conduite répréhensible si sévère qu’elle empêche la poursuite de la relation d’emploi, même temporairement. Les exemples peuvent inclure une insubordination grave, un vol, des dommages importants à la propriété de l'entreprise, ou des violations répétées et graves de la politique de l'entreprise après des avertissements préalables. En cas de licenciement pour cause réelle et sérieuse, aucun préavis n’est requis, et l’employé peut perdre certains droits, bien que le TFR soit généralement toujours payable.

Licenciement sans cause (Giustificato Motivo)

Le licenciement sans cause, ou pour motif justifié, concerne généralement des raisons qui ne sont pas imputables à la faute de l’employé. Cela peut inclure :

  • Motif Justifié Objectif : Relatif aux besoins opérationnels de l’employeur, tels que la restructuration de l'entreprise, la réduction d’effectifs pour des difficultés économiques, ou la fermeture d’une unité commerciale.
  • Motif Justifié Subjectif : Relatif à la conduite de l’employé mais qui n’est pas considéré comme 'cause réelle et sérieuse' (c’est-à-dire pas suffisamment grave pour un licenciement immédiat sans préavis). Cela peut inclure une mauvaise performance qui ne s’améliore pas après des avertissements, ou des problèmes disciplinaires mineurs répétés.

Les licenciements pour motif justifié nécessitent que l’employeur fournisse le préavis légal ou une indemnité en lieu et place du préavis.

Exigences procédurales pour un licenciement légal

La loi de San Marin définit des procédures spécifiques que les employeurs doivent suivre pour effectuer un licenciement légal, notamment en cas de motifs disciplinaires ou de motif justifié.

  1. Communication écrite : La résiliation doit être communiquée à l’employé par écrit. La lettre de licenciement doit clairement indiquer les motifs de la résiliation et la date d’effet.
  2. Motifs spécifiques : Si le licenciement est pour cause ou motif justifié, la lettre doit détailler les faits et raisons spécifiques ayant conduit à la décision.
  3. Préavis : Si applicable (c’est-à-dire pas pour cause réelle et sérieuse), la lettre doit préciser la période de préavis accordée ou confirmer le paiement en lieu et place du préavis.
  4. Procédure disciplinaire (si applicable): Pour les licenciements basés sur la conduite de l’employé (motif subjectif justifié ou cause réelle et sérieuse), une procédure disciplinaire préalable est souvent requise. Cela implique généralement l’émission d’avertissements écrits pour des problèmes moins graves avant de procéder au licenciement. Pour cause réelle et sérieuse, un licenciement immédiat est possible mais doit être clairement justifié par la gravité de la conduite.
  5. Règlement final : Lors de la résiliation, l’employeur doit calculer et payer tous les droits en souffrance, y compris le salaire accumulé, les congés non pris, et le TFR accumulé.

Le non-respect de ces étapes procédurales peut rendre un licenciement illégal, même si les motifs de licenciement étaient valides.

Protections des employés contre le licenciement abusif

La loi de San Marin offre aux employés une protection importante contre les licenciements injustes ou abusifs. Un employé qui estime que son licenciement était illégal peut le contester par voie judiciaire.

Les motifs de contestation d’un licenciement incluent :

  • L’absence de motifs valides pour le licenciement (ni cause réelle et sérieuse ni motif justifié).
  • Le non-respect des exigences procédurales correctes (par exemple, préavis insuffisant, absence de communication écrite, absence d’avertissements requis).
  • Un licenciement basé sur des motifs discriminatoires (par exemple, liés au genre, à l’âge, à la religion, à l’affiliation politique, à l’appartenance syndicale, au handicap, etc.).
  • Un licenciement durant des périodes protégées (par exemple, pendant un congé de maternité, en cas de maladie sous certaines conditions).

Si un tribunal considère un licenciement comme abusif, l’employeur peut être condamné à réintégrer l’employé ou à verser une indemnisation importante, pouvant inclure le paiement des arriérés de salaire et des dommages-intérêts. Les employeurs doivent donc veiller à ce que toutes les résiliations soient effectuées strictement conformément à la loi de San Marin et à tout accord collectif applicable.

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