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Résiliation en Papua Nouvelle-Guinée

399 EURpar employé/mois

Understand employment termination procedures in Papua Nouvelle-Guinée

Updated on April 27, 2025

Gérer les relations d'emploi en Papouasie-Nouvelle-Guinée nécessite une compréhension claire du cadre juridique régissant la cessation. Tant les employeurs que les employés ont des droits et des obligations qui doivent être respectés lorsque le contrat de travail prend fin. Naviguer correctement dans ces exigences est essentiel pour assurer la conformité et éviter d’éventuels litiges.

Les procédures de licenciement appropriées impliquent le respect de périodes de préavis spécifiques, la compréhension des motifs valides de licenciement, le suivi d’un processus équitable, et le calcul correct de toute indemnité de départ applicable. Les employeurs doivent être diligents dans la documentation de chaque étape du processus pour démontrer l’équité et le respect de la loi.

Exigences en matière de période de préavis

La période de préavis minimale requise pour la résiliation d’un contrat de travail en Papouasie-Nouvelle-Guinée dépend de la durée de service de l’employé. Ces minimums sont généralement stipulés par la loi, bien que les contrats individuels ou accords collectifs puissent prévoir des périodes plus longues.

Durée de service continu Période de préavis minimale
Moins de 4 semaines 1 jour
4 semaines à moins d’un an 1 semaine
1 an à moins de 5 ans 2 semaines
5 ans ou plus 4 semaines

Le préavis doit généralement être donné par écrit. Le paiement en lieu de préavis est permis, ce qui signifie que l’employeur peut verser à l’employé son salaire habituel pour la durée du préavis au lieu de l’obliger à travailler.

Indemnité de départ

L’indemnité de départ, aussi appelée indemnité de licenciement, est généralement applicable lorsque le poste d’un employé est résilié pour cause de redondance. La redondance survient lorsque l’employeur n’a plus besoin que le emploi de l’employé soit effectué, ou nécessite moins d’employés pour ce type de travail. L’indemnité de départ n’est généralement pas payable en cas de licenciement pour faute (par exemple, faute grave).

Le calcul de l’indemnité de départ est souvent basé sur la durée de service continu de l’employé. Une formule courante implique un certain nombre de semaines de salaire pour chaque année de service, souvent plafonné à un nombre maximum d’années ou de semaines. Les taux spécifiques peuvent varier en fonction des contrats de travail, accords collectifs ou normes industrielles, mais une référence courante est deux semaines de salaire pour chaque année de service continu.

  • Exemple de calcul : Un employé avec 7 années de service rendu redondant pourrait avoir droit à 7 ans * 2 semaines/année = 14 semaines de leur salaire ordinaire en tant qu’indemnité de départ.

L’indemnité de départ est généralement calculée sur la base du taux de rémunération ordinaire de l’employé au moment de la redondance.

Motifs de licenciement

Les contrats de travail en Papouasie-Nouvelle-Guinée peuvent être résiliés pour diverses raisons, généralement classées en licenciement avec cause et licenciement sans cause (redondance).

  • Licenciement avec cause : Cela se produit lorsqu’une conduite ou performance de l’employé constitue une raison valable de licenciement. Les motifs valides peuvent inclure :

    • Faute grave (par exemple, vol, fraude, insubordination, violence).
    • Mauvaise performance répétée ou persistante après avertissements et opportunités d’amélioration.
    • Violation des termes du contrat ou des politiques de l’entreprise.
    • Incapacité due à une maladie ou une blessure, sous réserve de conditions et procédures spécifiques.
    • Abandon de poste. Le licenciement pour cause nécessite souvent une enquête équitable et un processus disciplinaire.
  • Licenciement sans cause (Redondance) : Cela survient lorsque la résiliation est due à des nécessités opérationnelles de l’entreprise, telles que restructuration, réduction d’effectifs ou fermeture d’un département spécifique ou de l’ensemble de l’entreprise. La redondance n’est pas liée à la faute ou à la performance de l’employé.

Certains motifs sont considérés comme illégaux ou discriminatoires, tels que le licenciement basé sur la race, le genre, la religion, l’opinion politique ou l’appartenance syndicale de l’employé.

Exigences procédurales pour un licenciement légal

Quelle que soit la cause du licenciement, les employeurs doivent suivre une procédure équitable et légale. Le non-respect peut entraîner une condamnation pour licenciement abusif, même si une raison valable pour la résiliation existe. Les étapes procédurales clés incluent généralement :

  1. Enquête : Pour un licenciement avec cause, mener une enquête approfondie et impartiale sur la faute ou la mauvaise performance alléguée.
  2. Notification : Informer l’employé par écrit des raisons spécifiques du licenciement potentiel.
  3. Possibilité de répondre : Donner à l’employé une opportunité raisonnable de répondre aux accusations ou raisons du licenciement, souvent lors d’une réunion. L’employé peut avoir le droit d’être accompagné d’un représentant.
  4. Examen : Considérer équitablement la réponse de l’employé avant de prendre une décision finale.
  5. Décision finale & préavis : Si la décision est de licencier, fournir un avis écrit de licenciement indiquant la date effective et la raison. S’assurer que la période de préavis correcte est respectée ou que le paiement en lieu de préavis est effectué.
  6. Paiements finaux : Calculer et verser toutes les indemnités finales, y compris les salaires impayés, congés accumulés, et toute indemnité de départ applicable.
  7. Documentation : Maintenir des dossiers détaillés de l’ensemble du processus, y compris les résultats de l’enquête, les procès-verbaux des réunions, les avertissements, et la lettre de licenciement finale.

Les pièges procéduraux courants incluent une enquête insuffisante, ne pas donner à l’employé la chance d’être entendu, ne pas fournir de raisons claires pour le licenciement, ou ne pas payer toutes les indemnités finales de manière correcte et en temps voulu.

Protections des employés contre le licenciement abusif

Les employés en Papouasie-Nouvelle-Guinée sont protégés contre le licenciement abusif. Un licenciement peut être considéré comme abusif si :

  • Il n’y avait pas de raison valable pour la résiliation.
  • L’employeur n’a pas suivi une procédure équitable.
  • La résiliation était basée sur des motifs discriminatoires.

Les employés qui pensent avoir été licenciés de manière injuste ou abusive peuvent demander réparation. Cela implique souvent de déposer une plainte auprès des autorités du travail compétentes ou de poursuivre l’affaire devant les tribunaux. Les recours possibles contre un licenciement abusif peuvent inclure la réintégration, une compensation pour les salaires perdus, ou d’autres dommages. Les employeurs doivent donc s’assurer que la raison substantielle du licenciement et le processus suivi sont juridiquement valides et équitables.

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