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Résiliation en Macédoine

499 EURpar employé/mois

Understand employment termination procedures in Macédoine

Updated on April 27, 2025

Naviguer dans la résiliation d'emploi en Macédoine du Nord nécessite une compréhension approfondie des lois du travail locales pour assurer la conformité et éviter d'éventuels litiges. Le cadre juridique fournit des directives spécifiques tant pour les employeurs que pour les employés concernant le processus, les motifs de résiliation, les périodes de préavis et les droits à l'indemnité de départ. Respecter ces réglementations est crucial pour les entreprises opérant dans le pays, qu'elles soient des entités locales ou des entreprises internationales employant du personnel à distance.

Gérer correctement le processus de résiliation implique de comprendre les différents types de résiliation, les étapes requises pour chacun, et les droits accordés aux employés en vertu de la loi. Cela inclut le calcul des périodes de préavis appropriées en fonction de l'ancienneté et la garantie que toutes les exigences procédurales sont respectées avant de finaliser une résiliation.

Exigences relatives au délai de préavis

Le Code du travail en Macédoine du Nord précise les périodes minimales de préavis pour la résiliation des contrats de travail. Ces périodes sont généralement déterminées par la durée de service de l'employé auprès de l'employeur. Il est important de noter que les contrats de travail individuels ou les accords collectifs peuvent prévoir des périodes de préavis plus longues que les minimums légaux, mais ils ne peuvent pas être plus courtes.

Les périodes minimales de préavis standard sont les suivantes :

Durée de service Période de préavis minimale
Jusqu'à 5 ans 1 mois
Plus de 5 ans 2 mois

Pour les employés en postes de direction, la période de préavis peut être plus longue, souvent stipulée dans leurs contrats spécifiques. La résiliation durant une période d'essai implique généralement une période de préavis plus courte, souvent spécifiée dans le contrat mais habituellement d'environ une semaine.

Calculs et droits relatifs à l'indemnité de départ

L'indemnité de départ en Macédoine du Nord s'applique généralement en cas de résiliation pour des raisons économiques, telles que la redondance ou des changements organisationnels, et dans certaines autres circonstances définies par la loi ou les accords collectifs. Elle n'est pas habituellement requise pour des résiliations pour faute ou performance insuffisante de l'employé.

Le calcul de l'indemnité de départ repose sur le salaire mensuel moyen de l'employé sur une période spécifique (habituellement les 12 derniers mois) et sur leur ancienneté. L'allocation minimale légale est souvent calculée comme un multiple du salaire mensuel moyen par année de service, jusqu'à un plafond maximum.

Une formule ou ligne directrice courante pour calculer l'indemnité minimale de départ est :

  • Indemnité de départ minimale = (Salaire mensuel moyen) x (Nombre d'années de service) x (Coefficient)

Le coefficient spécifique et le plafond maximum sont définis par la loi ou les accords collectifs applicables. Par exemple, une structure courante pourrait être :

Durée de service Montant minimal de l'indemnité (en salaires mensuels moyens)
Jusqu'à 5 ans 1 salaire
5 à 10 ans 2 salaires
10 à 15 ans 3 salaires
15 à 20 ans 4 salaires
Plus de 20 ans 5 salaires

Note : Il s'agit d'exemples illustratifs basés sur des structures courantes ; les coefficients précis et plafonds doivent être vérifiés selon la législation du travail en vigueur et les accords collectifs applicables.

L'indemnité de départ est généralement versée lors de la résiliation de la relation de travail.

Motifs de résiliation

Les contrats de travail en Macédoine du Nord peuvent être résiliés pour diverses raisons, qui sont généralement classées en résiliation avec motif et résiliation sans motif (souvent liée à des besoins commerciaux ou opérationnels).

Résiliation avec motif : Elle survient lorsque la résiliation est due aux actions ou au comportement de l'employé. Les motifs valides peuvent inclure :

  • Violations graves des devoirs ou obligations professionnelles.
  • Violations mineures répétées des devoirs après avertissements.
  • Incapacité à atteindre les normes de performance après une période d'amélioration.
  • Actes criminels liés au travail.
  • Violation des règles ou politiques de l'entreprise.

Résiliation sans motif : Elle fait généralement référence à des résiliations initiées par l'employeur pour des raisons indépendantes de la faute de l'employé. Les motifs courants incluent :

  • Redondance due à des avancées technologiques ou des changements organisationnels.
  • Cessation des activités de l'employeur.
  • Difficultés économiques nécessitant une réduction de la main-d'œuvre.

La résiliation peut également intervenir d'un commun accord entre l'employeur et l'employé, ou à l'expiration d'un contrat à durée déterminée.

Exigences procédurales pour une résiliation légale

Pour que la résiliation soit légale, les employeurs doivent suivre des étapes procédurales spécifiques. Le non-respect de ces procédures peut rendre la résiliation invalide et exposer l'employeur à des contestations juridiques. Les principales exigences procédurales incluent :

  • Avis écrit : L'employé doit recevoir un avis écrit de résiliation. Cet avis doit préciser clairement les motifs de la résiliation et la date d'effet.
  • Motivation : L'avis doit fournir une explication claire et précise des raisons de la résiliation, notamment en cas de résiliation avec motif.
  • Possibilité de répondre : En cas de résiliation avec motif, l'employé a généralement le droit d'être informé des raisons alléguées et de présenter sa défense ou ses explications avant la décision finale.
  • Consultation : Pour certains types de résiliation, comme la redondance, des exigences de consultation avec les représentants des employés ou les syndicats peuvent s'appliquer.
  • Remise : L'avis doit être remis à l'employé d'une manière permettant d'obtenir une preuve de réception.
  • Règlement final : Lors de la résiliation, l'employeur doit fournir à l'employé un règlement final, incluant le paiement des congés annuels accumulés mais non pris, des salaires impayés, et toute indemnité de départ applicable.
  • Émission de documents : L'employeur doit remettre à l'employé les documents nécessaires, comme un certificat d'emploi, lors de la résiliation.

Les pièges courants incluent une documentation insuffisante, l'absence de raison claire, le fait de ne pas permettre à l'employé de répondre aux accusations, ou un calcul incorrect des périodes de préavis ou de l'indemnité de départ.

Protections des employés contre le licenciement abusif

Le droit du travail en Macédoine du Nord offre des protections importantes aux employés contre le licenciement abusif. Un employé qui estime que sa résiliation était illégale peut la contester devant le tribunal.

Les motifs de contestation peuvent inclure :

  • Absence de motifs légaux valides pour la résiliation.
  • Non-respect des exigences procédurales correctes.
  • Résiliation pour des raisons discriminatoires (par exemple, sexe, âge, religion, affiliation politique, appartenance syndicale).
  • Résiliation durant des périodes protégées (par exemple, pendant la grossesse, le congé de maternité, l'incapacité temporaire de travail, ou lors de l'exercice de certains droits de l'employé).

Si un tribunal considère qu'une résiliation est illégale, il peut ordonner à l'employeur de réintégrer l'employé dans son poste précédent et de lui verser les salaires pour la période de chômage, ou d'accorder une indemnisation à l'employé. Les employeurs doivent donc veiller à ce que toutes les résiliations soient juridiquement valides, fondées sur des motifs légitimes, et exécutées en respectant strictement les exigences procédurales.

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