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Résiliation en Îles Mariannes du Nord

499 EURpar employé/mois

Understand employment termination procedures in Îles Mariannes du Nord

Updated on April 25, 2025

Naviguer dans les complexités de la résiliation d'emploi dans les Îles Mariannes du Nord (CNMI) nécessite une compréhension approfondie des lois du travail locales. Les employeurs doivent respecter des réglementations spécifiques concernant les périodes de préavis, l'indemnité de départ et l'équité procédurale pour assurer la conformité et éviter d'éventuels litiges juridiques. Ces réglementations sont conçues pour protéger à la fois les employeurs et les employés, en fournissant un cadre clair pour mettre fin à la relation d'emploi.

Comprendre les exigences légales pour la résiliation est crucial pour les entreprises opérant dans la CNMI. Des procédures appropriées aident à garantir que les transitions sont gérées de manière fluide et légale, en minimisant les risques liés aux réclamations pour licenciement abusif et autres conflits du travail. La conformité à ces lois est un aspect fondamental des pratiques d'emploi responsables dans le territoire.

Exigences relatives à la période de préavis

La loi du travail de la CNMI spécifie des périodes de préavis minimales que les employeurs doivent fournir aux employés lors de la résiliation, sauf si la résiliation est pour cause juste. La période de préavis requise dépend généralement de la durée de service de l'employé auprès de l'entreprise.

Durée de service Période de préavis minimale
Moins de 6 mois 2 semaines
6 mois à moins d'1 an 3 semaines
1 an ou plus 4 semaines

Les employeurs peuvent fournir un paiement en lieu et place du préavis, équivalent au salaire régulier de l'employé pour la période de préavis requise. Les accords de négociation collective ou les contrats d'emploi individuels peuvent stipuler des périodes de préavis plus longues que les minimums légaux.

Indemnité de départ

L'indemnité de départ dans la CNMI est généralement requise pour les employés qui sont licenciés sans cause juste, à condition qu'ils remplissent certains critères d'éligibilité, principalement basés sur leur durée de service. L'indemnité vise à fournir un soutien financier aux employés pendant qu'ils recherchent un nouvel emploi.

Le calcul de l'indemnité de départ est généralement basé sur la durée de service de l'employé.

Durée de service Calcul de l'indemnité de départ
Moins de 6 mois En général, pas droit à une indemnité de départ légale
6 mois à moins d'1 an 1 semaine de salaire régulier
1 an à moins de 2 ans 2 semaines de salaire régulier
2 ans à moins de 3 ans 3 semaines de salaire régulier
3 ans ou plus 4 semaines de salaire régulier plus 1 semaine pour chaque année supplémentaire de service

Les salaires réguliers pour le calcul de l'indemnité de départ se réfèrent généralement au taux de rémunération standard de l'employé, excluant les heures supplémentaires ou les avantages. L'indemnité de départ est généralement versée en une seule fois lors de la résiliation.

Motifs de résiliation

L'emploi dans la CNMI peut être résilié pour diverses raisons, généralement classées en résiliation avec cause et résiliation sans cause.

Résiliation avec cause

La résiliation avec cause survient lorsqu'un employé est licencié en raison d'une faute grave ou d'une incapacité répétée à respecter les normes de performance malgré des avertissements. Les motifs de cause juste peuvent inclure :

  • Insubordination grave ou désobéissance volontaire.
  • Négligence grave ou faute intentionnelle affectant l'entreprise.
  • Absences répétées ou persistantes sans congé.
  • Vol, fraude ou malhonnêteté.
  • Violation des politiques de l'entreprise, surtout après avertissements.
  • Incapacité à exécuter ses fonctions de manière satisfaisante après avoir reçu des avertissements et des opportunités d'amélioration.

Lors de la résiliation pour cause, les employeurs doivent pouvoir démontrer que la raison est valable et que les procédures appropriées, y compris les avertissements, ont été suivies si applicable.

Résiliation sans cause

La résiliation sans cause survient lorsqu'un employé est licencié pour des raisons non liées à sa performance ou à sa conduite. Cela peut inclure :

  • Restructuration ou réduction des effectifs.
  • Élimination du poste de l'employé.
  • Nécessité économique.

Dans les cas de résiliation sans cause, les employeurs sont généralement tenus de fournir le délai de préavis minimum légal ou de payer en lieu et place du préavis, ainsi que l'indemnité de départ, à condition que l'employé remplisse les critères de durée de service.

Exigences procédurales pour une résiliation légale

Pour assurer une résiliation légale, les employeurs doivent suivre des étapes procédurales spécifiques, en particulier lors d'une résiliation avec cause. Bien que les procédures pour une résiliation sans cause soient plus simples, la documentation reste cruciale.

Les étapes procédurales clés incluent souvent :

  • Enquête : Pour les résiliations basées sur une faute ou une performance, mener une enquête équitable et approfondie sur le problème.
  • Avertissements : Pour les problèmes de performance ou de faute mineure, fournir des avertissements écrits clairs décrivant le problème, les améliorations attendues et les conséquences potentielles en cas de non-amélioration. Documenter tous les avertissements.
  • Opportunité d'amélioration : Pour les problèmes de performance, offrir une opportunité raisonnable à l'employé de s'améliorer après les avertissements.
  • Réunion de résiliation : Conduire une réunion avec l'employé pour communiquer la décision de résilier, la date effective, les motifs de la résiliation (surtout en cas de cause juste), et les détails concernant le dernier paiement, les avantages et l'indemnité de départ (si applicable).
  • Avis écrit : Fournir à l'employé un avis écrit de résiliation détaillant la date effective et la raison de la résiliation.
  • Dernier salaire : S'assurer que le dernier paiement, comprenant tous les salaires dus, la rémunération de vacances accumulées et toute indemnité de départ applicable, soit effectué rapidement conformément à la loi de la CNMI.

Une documentation appropriée tout au long du processus, y compris les évaluations de performance, les avertissements, les résultats de l'enquête et l'avis final de résiliation, est essentielle.

Protections des employés contre le licenciement abusif

Les employés dans la CNMI sont protégés contre le licenciement abusif. Une résiliation peut être considérée comme abusive si :

  • Elle est basée sur des motifs discriminatoires (par exemple, race, genre, religion, origine nationale, handicap).
  • Elle est en représailles pour que l'employé exerce un droit protégé (par exemple, dépôt d'une plainte du travail, signalement de violations de sécurité).
  • L'employeur n'a pas suivi les procédures légalement requises pour la résiliation.
  • La cause déclarée pour la résiliation n'est pas légitime ou ne peut être étayée.
  • L'employé a été licencié sans cause juste, et l'employeur n'a pas fourni le préavis ou l'indemnité de départ requis.

Les employés qui pensent avoir été licenciés abusivement peuvent déposer une plainte auprès du Department of Labor de la CNMI ou engager une action en justice. Les employeurs doivent s'assurer que leurs pratiques de résiliation sont équitables, non discriminatoires et conformes à toutes les lois du travail applicables de la CNMI pour réduire le risque de réclamations pour licenciement abusif. Les pièges courants incluent une documentation inadéquate, l'absence de préavis ou d'indemnité requis, et une application incohérente des politiques disciplinaires.

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